CNRI - La crise de manque d’eau dans différentes villes et villages en Iran s’aggrave de jour en jour. Le samedi 28 février, l’adjoint du ministre de l’Energie dans le gouvernement d’Hassan Rohani a reconnu que dans trois grandes villes en Iran, il y a un sérieux problème de manque d’eau. Selon l’agence de presse officielle Irna, il a déclaré que les villes de Bandar-Abbas (au sud), Sanandaj (à l’ouest) et Kerman (au sud-est) sont confrontées à un sérieux problème de manque d’eau. Il a ajouté : « Selon nos études, 547 villes et villages à travers le pays sont confrontés à un problème de manque d’eau. »
Cet officiel du régime des mollahs a reconnu que ces dernières années, les différents gouvernements qui étaient au pouvoir en Iran n’ont pas fait les investissements nécessaires dans les infrastructures des réseaux de distribution d’eau potables. Il a déclaré à l’agence de presse officielle IRNA, le samedi 28 février: « A cause des sécheresses qu’il y a eu dans le pays ces dernières années et à cause de l’insuffisance des budgets alloués à la maintenance des réseaux de distribution d’eau potables, le taux d’accès des habitants des zones rurales à l’eau potable a diminué de 3%. »
Ces dernières années, plusieurs grandes rivières iraniennes se sont asséchées. Selon les médias iraniens, « sur quelques 1200 villes en Iran, seulement 500 peuvent fournir suffisamment pour la consommation courante». Cité par l'agence Reuters, un coordonnateur des Nations Unies pour l'Iran a alerté en août que «la pénurie d'eau pose aujourd'hui le plus grave défi à la sécurité publique en Iran».
L'eau devra bientôt être rationnée dans la capitale, une mégapole de 8 millions d'habitants. La moyenne des précipitations à Téhéran est d'environ 149 mm par an, mais 90 % sont perdues en raison de la mauvaise gestion. Des facteurs tels que l’endiguement excessif des rivières, les mauvaises techniques d'irrigation, la sécheresse et le changement climatique ont contribué à la crise de l'eau de l'Iran.
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