CNRI – Ces derniers jours, plusieurs enseignants – qui avaient participé le dimanche 8 mars à des actions de protestations à Téhéran et à Karaj – ont été convoqués par les instances judiciaires et par le ministère des renseignements du régime des mollahs (le VEVAK) et ils ont été soumis à des interrogatoires.
Notamment, 4 membres du Syndicat des enseignants dans la ville de Karaj (située à l’ouest de Téhéran) ont été convoqués au soi-disant Tribunal révolutionnaire dans cette ville et les agents du régime leur ont demandé de s’engager à ne plus participer aux activités de ce syndicat.
Une source informée a précisé : « Esmaïl Abdi, le Secrétaire général du Syndicat des enseignants, a été convoqué par le VEVAK et il a été soumis à des pressions pour démissionner de son poste. Les agents du VEVAK ont menacé que s’il ne démissionne pas de son poste, il sera condamné à une peine d’au moins de 10 ans de prison. »
Cette source a ajouté : « Un grand nombre d’enseignants qui avaient participé à des actions de protestation ont été convoqué par « Harassat » du ministère de l’Education nationale (l’organe chargé de réprimer les employés de ce ministère).
Le dimanche 8 mars, dans différentes villes en Iran, les enseignants avaient participé à des rassemblements pour protester contre le niveau bas de leur salaire et contre un certain nombre de discriminations en vigueur au sein du ministère de l’Education nationale.
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