Garder le silence sous prétexte de négociations nucléaires est de la collaboration (Radjavi)
Maryam Radjavi appelle les personnes de toutes confessions confondues à la solidarité avec les familles des martyrs
Ce crime doit être déféré à la Cour pénale internationale
Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a présenté ses condoléances à la population kurde, aux sunnites, et tout particulièrement aux familles des victimes, pour le martyrs héroïque des six prisonniers politiques sunnites pendus par les sbires du régime des mollahs à la prison de Gohardacht, à l'aube de mercredi, 4 mars. Mme Radjavi a appelé la nation iranienne toutes confessions, religions et croyances confondues de se solidariser avec les familles des martyrs et avec les adeptes de la confession sunnite.
Les sbires du fascisme religieux au pouvoir en Iran ont pendus ces six prisonniers politiques kurdes sunnites, MM Hamed Ahmadi, 33 ans ; Jahangir et Jamshid Dehqani (deux frères de 28 et 29 ans); Kamal Mollai, 30 ans ; Sediq Mohammadi, 28 ans; et Hadi Hosseini, 31 ans; alors qu'ils étaient en grève de la faim et blessés après avoir été passés à tabac par des gardiens criminelles. Ils ont été transférés mardi matin depuis section 10 de la prison de Gohardacht vers les cachots d’isolement avant d’être exécutés.
Ils étaient parmi les 33 prisonniers sunnites condamnés à mort dans de procès inéquitables par le régime sur des charges fabriquées par les mollahs de «propagande contre le système, corruption sur la terre, et Moharebeh" (Guerre contre Dieu).
Mme Radjavi a appelé à une condamnation ferme de ces exécutions arbitraires et collectives par la communauté internationale, en particulier par le Secrétaire général de l’ONU, le Conseil de sécurité des Nations Unies, l'Union européenne et les États-Unis et des mesures immédiates pour mettre un terme à cette tendance criminelle et porter les crimes du régime des mollahs, en particulier l'exécution de prisonniers politiques, à la Cour pénale internationale. Elle a ajouté que les exécutions de vaillants jeunes sunnites se déroulent dans les conditions où la Force terroriste Qods et ses milices mercenaires sont sans cesse en train de massacrer les sunnites dans l'Irak voisin.
Les exécutions de ces six prisonniers politiques et des dizaines d'autres exécutions sont concomitantes avec le nouveau tour de négociations sur le programme nucléaire à Montreux en Suisse, entre le régime iranien et le gouvernement américain. Le silence et l'inaction face à ces crimes atroces encouragent ce régime à poursuivre ses forfaits et dans la pratique relève de la collaboration avec ce régime qui a besoin d’accentuer la répression et les tueries pour éviter les soulèvements populaires surtout durant les négociations.
Le régime des mollahs a refusé de remettre les corps des martyrs à leurs familles, y compris à leurs parents âgés et à leurs jeunes enfants, qui attendaient toute la nuit derrière les portes de la prison dans le vent et le froid, et empêché le transfert des corps vers leurs lieux de naissance au Kurdistan. Il semble que dans la crainte de manifestations populaires au Kurdistan, le régime veut enterrer les corps dans un cimetière de Karaj près de Téhéran à des centaines de kilomètres de leurs foyers et de leurs familles.
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