Berlin - Grand rassemblement à l'occasion de la Journée internationale de la femme avec la participation de plus d’une centaine de personnalités des cinq continents
Appel de Maryam Radjavi pour renforcer le mouvement contre le fondamentalisme islamiste, principal ennemi de l'égalité et de la paix et de la sécurité dans le monde
Le samedi 7 Mars, un grand rassemblement à l'occasion de la Journée internationale de la femme intitulé : “Pour la tolérance et l'égalité, contre l'intégrisme et la misogynie" s’est tenu à Berlin. Les participantes et les participants ont souligné que la promotion de l'idéal de l'égalité dans le monde d'aujourd'hui est confrontée à l’obstacle du fondamentalisme islamiste. Ce phénomène met en danger l'ensemble du Moyen-Orient et le monde en pratiquant le génocide, le terrorisme et la discrimination et surtout la misogynie.
La conférence a souligné que la seule solution à cette crise est de s’appuyer sur la force des femmes et sur un mouvement de résistance qui croit au pouvoir des femmes et en leur leadership. Les intervenants ont également appelé à une stratégie globale concentrée : sur le régime iranien comme l'épicentre de l'intégrisme islamiste, le soutien aux musulmans démocrates, et le refus de l’acquisition de l’arme nucléaire par ce régime.
Ce rassemblement s’est déroulé en présence de Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, et avec la participation d'un grand nombre de personnalités politiques, sociales et artistiques de premier plan et des militants des droits humains et de l’égalité, des personnalités des cinq continents, y compris Kim Campbell, Rita Süssmuth, Linda Chavez, Frances Townsend, Ingrid Betancourt, ainsi qu’une délégation de femmes juristes, y comprisMaría Candida Almeida (Procureur général du Portugal), des délégations de l'opposition syrienne, de femmes d’Asie, de législateurs et de maires et d'autres dignitaires allemands, des délégations de femmes parlementaires des pays arabes, de représentant des dizaines d’associations et organisations de femmes iraniennes à travers l'Europe et les États-Unis, et en présence de milliers de femmes de divers nationalités toutes croyances confondues.
Lors de cet évènement, Maryam Radjavi a déclaré que le facteur le plus décisif dans le renforcement du fondamentalisme islamiste est bel et bien la prise du pouvoir en Iran des mollahs réactionnaires, offrant en premier un modèle de gouvernance pour l’ensemble des groupes fondamentalistes. Elle a ajouté: «Le fondamentalisme islamiste n’est pas un face à face entre l'islam et l'Occident, ni une confrontation entre l'islam et le christianisme ou le judaïsme, ou un conflit entre chiites et sunnites. Le fond du conflit est entre la liberté et l'asservissement et le despotisme, entre l'égalité et la tyrannie et la misogynie. Le fondamentalisme a placé la misogynie au cœur de sa théorie et par la répression des femmes, domine et asservit la société toute entière. »
Pour sauver le monde du cauchemar de l'intégrisme et pour l'émancipation des peuples du Moyen-Orient de ce phénomène inquiétant, Mme Radjavi a appelé toutes les femmes éprises de liberté à travers le monde à former et développer « un front puissant contre l'intégrisme islamiste, le terrorisme et la barbarie sous couvert de l'Islam ». Elle a ajouté : « pour freiner le phénomène inquiétant de cet extrémisme, il faut inévitablement faire face à la dictature religieuse au pouvoir en Iran. Ce régime est au cœur du problème et son soutien aux dictatures d’Assad et de Maliki, en Syrie et en Irak, a conduit à la montée des milices extrémistes et de Daech. En tant que tel, le silence face à l'ingérence du régime iranien dans les pays de cette région, et pire encore la collaboration avec ce régime sous prétexte de lutte contre Daech, consistent une erreur stratégique terrible.
Elle a mis en garde: « Il est insensé de demander au pyromane d'éteindre le feu. Diagonalement opposé, la politique correcte est d'expulser le régime des mollahs d’Irak et de Syrie. Faire tomber ce régime est un impératif essentiel non seulement pour le peuple iranien, mais pour la région et le monde. Le crime des gouvernements occidentaux complaisants, est d’avoir entamé la voie de la réconciliation avec l'Etat qui protège l'intégrisme islamiste, à savoir le régime iranien, et d’avoir participé à la répression de l’alternative au fondamentalisme. Offrir des avantages à ce régime dans les négociations sur le nucléaire est contraire aux intérêts supérieurs du peuple iranien et de ceux de la région et compromet la paix et la sécurité mondiale. Il sacrifie également les droits élémentaires du peuple iranien en matière de droits de l’homme ».
Elle a rappelé la montée du nombre des exécutions en Iran, y compris la pendaison d'au moins 21 prisonniers, le 4 mars, dont six prisonniers politiques kurdes sunnites, et a déclaré: « Pour éviter un soulèvement populaire, en particulier pendant les négociations sur son programme nucléaire, le régime iranien a cruellement besoin de cette vague d’exécutions et d'oppression. Le silence et l'inaction face à ces violations graves des droits de l'homme en Iran, sont non seulement un encouragement à ce régime dans la poursuite de ses atrocités, mais l’incitent à continuer son programme nucléaire et sa politique d'exportation du terrorisme. »
Maryam Radjavi a appelé au soutien à l'alternative démocratique organisée depuis trois décennies contre le régime des mollahs, et incarnée par la Résistance iranienne. Un tel soutien est une étape essentielle dans la confrontation à l’intégrisme islamiste. Cette alternative, a-t-elle ajouté, partisan d’un Islam authentique et démocratique, met l'accent sur la séparation de la religion et de l'État, sur l'égalité des sexes, et sur un Iran non-nucléaire.
La présidente élue de la Résistance iranienne a clôturé son discours en déclarant : « le plus grand mouvement de femmes d’avant-garde dans le camp Liberty en Irak suscite l'espoir et inspire les femmes iraniennes et constitue un capital précieux pour les mouvements en faveur de l'égalité dans le monde entier ». Elle a appelé la communauté internationale, le gouvernement des États-Unis, l'Union européenne et les Nations Unies à assurer leur protection et leur sécurité dans le camp Liberty.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 mars 2015
La conférence a été inaugurée par Mme Sarvnaz Chitsaz, présidente de la commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne, et modérée par Mme Linda Chavez, ancienne directrice des relations publiques de la Maison Blanche; les intervenants suivants sont intervenus à cet événement
Rudy Giuliani, ancien maire de New York et candidat à la présidentielle en 2008; Frances Townsend, conseillère du président américain en matière de sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme (2004-2008); Kim Campbellancien premier ministre du Canada, Iveta Radičová, ancien premier ministre de la Slovaquie;
Allemagne :
Rita Süssmuth, ancienne présidente du Bundestag; Günter Verhuegen, Commissaire européen (1999-2009); Horst Teltschik, conseiller de sécurité nationale du chancelier Helmut Kohl et leader de la Conférence de sécurité de Munich (1999-2008); le Pasteur Wolfgang Huber, ancien chef de file du conseil des protestants allemands; Otto Bernhardt, Président de la fondation Konrad Adenauer et président du Comité allemand de solidarité avec l'Iran libre; Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, ancien ministre de la Justice; Andreas Statzkowski, vice-ministre de l'Intérieur,Matthias Köhne et Angelika Schöttler au nom de la délégation de maires allemands, Fritz Felgentreu, Klas Dieter Graohler, Rudolf Hencke et Stefan Evers de différentes tendances politiques et partis au nom des parlementaires allemands participant à la conférence, Susanne Kahl-Pas, vice-présidente du Conseil allemand des femmes; Christa Stelle, présidente de l’Association Terre des Femmes;
Autre pays européens :
Ryszard Czarnecki vice président du Parlement européen, Alejo Vidal-Quadras, ancien vice-président du Parlement européen et président du Comité international de In Search of Justice (ISJ) d’'Espagne; Struan Stevenson, ancien président de la délégation du Parlement européen pour les relations avec l'Irak et président de l'Association européenne Iraqi Freedom (EIFA) de la Grande Bretagne; Bernard Kouchner, ancien ministre des affaires étrangères français, Giulio Terzi ancien ministres des Affaires étrangères italien, Ingrid Betancourt, ancienne otage franco-colombienne, ancien candidat à la présidence de la Colombie, María Candida Almeida procureur général du Portugal, Valentian Leskaj, parlementaire d'Albanie et adjoint du Conseil européen; Sénateurs Gary Duran Vadell et Beatriz Becerra de l'Espagne,Nele Lijnen de la Belgique au nom d'une importante délégation de femmes du Parlement européen; Ranjana Kumari de l’Inde de la part des délégations des femmes d’Asie et des mouvements de femmes de cette région du monde, Khawala Dunia au nom de la délégation des femmes de la Coalition d’opposition syrienne; Najimeh Taytay du Maroc, est intervenue en représentation d’une grande délégation des femmes parlementaires des pays arabes présentes à la conférence.
Lors de cette conférence un groupe de femmes célèbres ont déclaré leur adhésion à l’appel de Mme Radjavi pour la constitution d’un front international contre l’intégrisme.
Vida Nik Talean, présidente de l’association des femmes pour la démocratie en Iran est intervenue au nom d’une grande délégation des associations de femmes iraniennes de la diaspora dans le monde entier.
Des délégations de femmes représentantes des cinq continents qui participaient à ce rassemblement dont des délégations de la Pologne, de la Tchéquie, de la Slovaquie…ont prise la parole également.
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