Selon les rapports reçus, plusieurs adeptes de bahaïsme ont été arrêtés le dimanche 8 mars dans la ville de Varamine. L’une des personnes arrêtées s’appelait Madame Laleh Mahdinéjad.
Les agents du ministère des renseignements du régime iranien (le VEVAK) ont procédé à une perquisition au domicile de Madame Mahdinéjad. Ces agents ont effectué une inspection complète de sa maison et ont saisi un certain nombre des documents et des effets personnels de cette personne. Ensuite, Madame Mahdinéjad et plusieurs autres de ses amis bahaïs y ont été arrêtés.
Selon les dernières nouvelles, Madame Mahdinéjad a été incarcérée dans la section 209 de la prison d’Evine.
Au cours du mois dernier, 5 Iraniens de confessions bahaïs ont été arrêtés par le VEVAK à Varamine et à Ispahan. Les familles des personnes arrêtées sont toujours sans nouvelles de leurs proches, ne savent pas dans quelle prison ils sont détenus et ne sont pas informées du contenu de leurs dossiers d’accusation.
Par ailleurs, selon les organisations de défense des droits de l’Homme, Madame Massoumeh Zia qui est une adepte d’un groupe religieux soufi, appelé « Erfan-e-Halgheh », a été convoquée par des organes sécuritaires du régime des mollahs. Lorsque Madame Zia a demandé la raison de sa convocation, les agents du régime ont dit qu’ils veulent l’interroger sur les réunions de ce groupe religieux. Convoquer des activistes politiques ou religieux fait partie des méthodes employées par le régime iranien faire peur à ces activistes.
Dans un premier temps, Madame Zia a été informée de sa convocation lors d’un appel téléphonique des agents des organes sécuritaires du régime. Elle a dit qu’elle ne se présenterait que si on lui présente une convocation écrite. Quelques heures plus tard, une convocation écrite a été déposé à la fille de Madame Zia qui se trouvait chez sa mère. Dans cette convocation, il était spécifié que Madame Zia doit se présenter au Brigade numéro 2 de la police de sécurité.
Ces derniers jours, plusieurs autres adeptes du groupe « Erfan-e-Halgheh » ont été convoqués par le régime, notamment Madame Nahid Behchid.
Monsieur Mohammad-Ali Taheri, le chef spirituel de ce groupe, est actuellement emprisonné et en raison de ses convictions religieuses, il a été condamné à une peine de 6 ans de prison.
Le régime des mollahs est extrêmement méfiant à l’égard de tous les courants religieux jugés non conformes à la doctrine officielle défendue par le régime. Les adeptes de ces courants font constamment l’objet d’harcèlements, de répression et de poursuites judiciaires.
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