CNRI - Le 12 avril, les familles et proches de seize condamnés à mort transférés en isolement avant l’application de leur peine dans la maison d’arrêt centrale de Karadj, en banlieue de la capitale iranienne, se sont rassemblées devant la prison pour réclamer l’annulation de leur peine de mort.
La veille, le 11 avril, près d’une quarantaine de prisonniers, jeunes pour la plupart, avaient été tirés de diverses sections pour être emmenés vers la potence. Cependant, redoutant une révolte des prisonniers, les autorités les ont transférés vers des prisons alentours, notamment celle de Ghazvine, plus à l’ouest. L’ensemble de ces prisonniers devraient être exécutés dans les jours qui viennent.
Une partie des condamnés transférés venaient des sections 2 et 3 de Ghezel-Hessar qui le 17 aout 2014, avaient protesté contre les vagues d’exécutions collectives et secrètes dans cette prison et pour empêcher la pendaison de plusieurs détenus mis à l’isolement. Des heurts avaient éclaté avec les gardiens. La garde spéciale avait alors ouvert le feu à bout portant, faisant un grand nombre de morts et de blessés. En guise de punition, une quarantaine de protestataires avaient été transférés à Gohardacht et se trouvent actuellement au nombre de ceux qui sont sur le point d’être exécutés.
Le régime chancelant des mollahs, cerné de crises internes et internationales, est incapable de contenir le mécontentement populaire. Il ne trouve d’autre issue que dans les vagues d’exécutions secrètes.
La Résistance iranienne appelle l’ensemble des instances internationales à agir de toute urgence pour sauver la vie des prisonniers sur le point d’être exécutés.
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