CNRI - Le régime islamiste en Iran a interdit aux syndicalistes des transports publics de tenir des célébrations à l'occasion de la journée internationale des travailleurs. Selon les militants des droits de l'homme, les membres du syndicat de la Société des transports publics qui préparaient une fête à la veille du 1er mai, ont été interdit de rassemblement. Les forces répressives du régime étaient présentes à tous les points de réunions des conducteurs pour empêcher que ces derniers tiennent des célébrations en distribuant des sucreries et en faisant part de leur revendications.
Selon les informations parvenues d'Iran, deux dirigeants syndicaux, Ebrahim Madadi et Davoud Razavi, ont été arrêtés à cette occasion.
En raison de l’absence de liberté de rassemblement en Iran pour la journée du 1er mai, c'est devenu une tradition chez les syndicalistes de distribuer des sucreries parmi les collègues et échanger avec le public. Mais le régime ne peut même pas tolérer cela.
Auparavant, un leader syndical des conducteurs de transport public a passé plusieurs années en prison et torturée par les autorités pour son militantisme affiché. Les syndicalistes de la société des transports publics, qui sont particulièrement actifs, protestent contre l'absence de protection légale et les politiques sauvages en matière de licenciement et de violations des droits des employés.
Selon les statistiques du ministère du Travail, seuls 7% des travailleurs ont un contrat CDI et 93% travaillent en CDD. La grande majorité des salariés en Iran ne sont pas couvert par le Code du travail. En outre, les règles de sécurité pour les travailleurs ne sont pas respectées. En 2013, plus de trois mille travailleurs ont perdu leur vie dans des accidents. Selon les médias du régime, chaque semaine près de 40 travailleurs meurent dans des accidents du travail ; un million d’ouvriers du bâtiment et travaux publics n’ont pas d’assurance sociale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire