lancé aux organisations de défense des droits humains et des droits des femmes
Les services de renseignement des mollahs en Iran ont lancé un raid au domicile de la journaliste et militante des droits humains Narguesse Mohammadi le 5 mai, pour l’arrêter et l’incarcérer à la prison d’Evine de Téhéran. Mme Mohammadi a tenté d’empêcher ces agents d’entrer, mais ils l’ont menacée et emmenée de force.
Mme Mohammadi a été arrêtée malgré le fait que le 3 mai, elle avait eu un procès présidé par le cruel juge Salavati pour “propagande contre le système, assemblée et collaboration contre la sécurité nationale, et formation et adhésion à un groupe proscrit”. Cependant, ce simulacre de procès a été reporté car les avocats ont contesté la procédure légale et protesté de n’avoir pas été autorisé à étudier le dossier malgré leurs demandes répétées.
Etant donné que les charges pesant contre elle sont « des allégations sur une activiste civile qui doivent être examinées dans un tribunal public et non un tribunal révolutionnaire », Mme Narguesse Mohammadi a demandé qu’un procès public.
Mère de deux enfants, Narguesse Mohammadi avait déjà été arrêtée en juin 2010 et condamnée à six ans de prison. En raison des tortures et des conditions carcérales effroyables, elle a souffert de maladie nerveuse et de paralysie des muscles durant la période des interrogatoires. Son état se détériorant, elle avait été libérée sur un verdict d’ « incapacité à tolérer le châtiment » avec une lourde caution.
Dès la nouvelle de son arrestation, un groupe de mères et de familles de martyrs du soulèvement de 2009 se sont rassemblées devant la prison d’Evine pour protester.
Mme Sarvnaz Chitsaz, présidente de la commission des Femmes du CNRI, a appelé les organes de défense des droits des femmes à condamner cette arrestation arbitraire, et à prendre des mesures efficaces pour assurer la libération de Narguesse Mohammadi et des autres prisonnières politiques.
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