CNRI - Du 23 au 29 mai, les villes de Karadj, Tabriz, Kerman, Gatchsaran, Machad et Ardebil ont été le théâtre de pendaisons de 31 prisonniers. Trois d'entre eux, dont deux hommes de 27 ans, ont été pendus en public à Machad le 27 mai.
Comme dans les semaines précédentes, la prison de Ghezel-Hessar en banlieue de Téhéran a connu un terrible carnage. Les 24 et 25 mai, vingt-deux prisonniers y ont été pendus, dont plusieurs membres de la minorité Baloutche. Un autre condamné a été pendu dans la prison voisine de Gohardacht le 25 mai.
La tyrannie religieuse a par ailleurs augmenté les cas de châtiments cruels, comme la torture des prisonniers en public. Le 23 mai, les autorités judiciaires de la province de Khorassan-Razavi dans le nord-est de l’Iran ont évoqué la nécessité de « traiter avec fermeté les coupables » et ont écrit : «Afin de mettre en œuvre la justice et les mesures préventives, le système judiciaire a procédé à trois flagellations en public dans la ville de Jaghta’i. Ça servira d’avertissement sérieux à tous ceux qui transgressent les limites divines ".
Le 19 mai, un prisonnier a été fouetté à Chahine-Villa, dans la banlieue de Karadj, près de la capitale iranienne. La veille, les agents du régime ont donné 111 coups de fouet à un malheureux prisonnier avant de le pendre en public.
Les pendaisons et les tortures en public de prisonniers visent à intensifier le climat de terreur dans la société iranienne dans le but de contenir les protestations sociales. Elles sont menées sous le prétexte de "malfaisance", "atteinte à la sécurité", "vol" et "trafic de stupéfiants ".
Or, la dictature intégriste au pouvoir en Iran est elle-même la plus grande source de malfaisance, d'insécurité et de trafic de drogue, non seulement en Iran, mais au Moyen-Orient et au-delà. Ce n’est qu’avec son renversement que l’Iran, la région et le monde connaitront la paix et la tranquillité.
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