vendredi 22 mai 2015

Khamenei s’oppose aux inspections des sites militaires en Iran

et aux interviews avec les scientifiques nucléaires, preuve de sa duplicité pour acquérir la bombe
Maryam Radjavi : Seule l'application des résolutions du Conseil de sécurité peut définitivement empêcher l'accès du régime iranien à la bombe atomique
CNRI - Khamenei a rejeté le 20 mai les inspections par l'AIEA des sites militaires en Iran et les entretiens avec les scientifiques nucléaires, mettant davantage en lumière l’intention du régime de poursuivre sa politique de dissimulation et de duplicité dans le but de faire progresser ses projets nucléaires.
Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne, a estimé que les remarques de Khamenei et les agissements de son régime qui coïncident avec les négociations nucléaires, confirment que la force et la fermeté sont les seuls langages que comprenne la dictature religieuse. Après trois décennies de dissimulation et de tromperie, à quoi sert d’ajouter six ou neuf mois pour un « break-out » ? Il ne peut s’agir d’une solution. Seule la stricte mise en place des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU peut définitivement empêcher le régime d'accéder à la bombe atomique. Des négociations de complaisance avec le fascisme religieux n’apporteront pas la sécurité au monde face à la menace nucléaire des mollahs. Cela va plutôt augmenter le danger pour le peuple d'Iran et ceux de la région et du monde en donnant du temps aux mollahs terroristes.
Lors d'une audition à la commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants américaine le 29 avril et une réunion au Sénat français le 5 mai, Mme Radjavi a énoncé les positions de la Résistance iranienne sur le projet nucléaire des mollahs. Tout en soulignant l'importance de la mise en œuvre des six résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, elle a insisté sur la nécessité des inspections inopinées de tous les sites, militaires et non-militaires, ainsi que sur la responsabilité du régime sur les dimensions militaires de ses projets et spécialistes nucléaires ainsi que les réseaux de contrebande qui lui fournissent les équipements et les matériaux nucléaires.
Mme Radjavi a ajouté que la bombe atomique garantit la survie du régime iranien et lui nécessaire pour assurer son hégémonie sur la région. Voilà pourquoi le peuple d'Iran s’oppose vivement à ce programme et que la Résistance iranienne appelle à un Iran démocratique et non nucléaire. (Voir les textes complets ci-dessous :  http://tinyurl.com/o3r5s2l et http://tinyurl.com/o7eak3w )
Le 20 mai, Khamenei a déclaré que « nous ne permettrons pas d’inspections étrangères de nos sites militaires. Ils disent qu’ils doivent venir interroger nos scientifiques (...) Je ne vais pas permettre à des étrangers de venir parler à nos chercheurs (...) Il est hors de question de donner cette autorisation. La seule façon de faire face à l'arrogance de l’ennemi c’est de lui opposer une ferme détermination et un refus de se soumettre. »
L’Onu de son côté a indiqué dans un rapport qu’en pleines négociations nucléaires, le régime des mollahs a eu l'intention d'acheter des compresseurs interdits pouvant être utilisés dans des projets nucléaires. Le rapport déclare également que Téhéran avait tenté tout au long de l'année d’obtenir de la technologie pour l'enrichissement d'uranium sur le marché noir. De même le 20 avril 2015, la Grande-Bretagne a présenté à l'ONU un réseau actif du régime iranien chargé de fournir des matières nucléaires. (Reuters, le 13 mai ; The Guardian, le 30 avril 2015)

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