informations parvenues d'Iran, une vague d'arrestations frappe la ville de kurde de Mahabad avec une pression accrue sur les prisonniers politiques. Ces mesures répressives font suite à une semaine de protestations vives à Mahabad et dans d’autres villes kurdes en Iran. Les manifestations ont été provoquées par la mort de la jeune Farinaz Khosravani, qui le 4 mai dernier, pour échapper à un agent du régime qui voulait la violer, s’est jetée d’une fenêtre du quatrième étage de l’hôtel où elle travaillait.
La population a plus tard envahi les rues de la ville pour manifester son indignation et pour réclamer justice. Certains manifestants ont mis le feu à l'hôtel et défié la police, qui a répliqué par une sévère répression.
Suite aux tentions très vives qui sont toujours palpable à Mahabad, le régime a accrue les mesures répressives, avec une présence policières omniprésente dans les centres névralgiques de la ville. Il a également interdit les visites aux prisonniers politiques et a coupé les communications téléphoniques avec eux.
L'identité de l'agresseur de Farinaz reste encore floue. Selon les médias kurdes, il s'agirait d'un officier des renseignements iraniens ou d'un militaire. Le mouvement de protestation s'est propagé dans le Kurdistan iranien, notamment dans les villes de Sardacht et de Sanandaj, où des milliers de personnes se sont réunies, bravant les interdictions et les menaces d'arrestation proférées par les autorités.
Amnesty International et d’autre ONG ont déploré l’agressivité des forces de polices à l’encontre des manifestants et ont exigé la libération des personnes arrêtées.
Maryam Radjavi, la dirigeante du Conseil national de la Résistance iranienne, a salué la mémoire de cette jeune femme au noble courage et a exhorté l’ensemble des Iraniens et en particulier les jeunes à se dresser en soutien aux familles des personnes arrêtées.
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