Finis les sourires mielleux et les airs consternés du ministre iranien Zarif à propos des exécutions en Iran, « seul recours contre la drogue ». Finis les tapis rouges, conférences et petits fours pour les patrons français et danse des sept voiles pour attirer l’argent dont les mollahs manquent cruellement.
Chasser le naturel il revient au galop. Crocs acérés, écume à la gueule et hurlements de chacals, le ministère des affaires étrangères des mollahs a aboyé tout le mal qu’il pensait à l’ambassadeur de France à Téhéran à propos de… la liberté d’expression et d’opinion en France.En effet, dans le berceau des droits humains célébrés le 14 Juillet en mémoire de la révolution contre la tyrannie, l’opposition démocratique iranienne, le CNRI, a rassemblé quelque 100.000 Iraniens et citoyens du monde ainsi que des centaines de hauts dignitaires de plus de 50 pays pour demander la liberté en Iran.
Cette liberté insupportable aux mollahs qui ont passé la journée du 9 juillet en mode épilatoire, à s’arracher la barbe à pleine main. La démocratie, la liberté, la tolérance, la laïcité, la coexistence pacifique, l’égalité entre les hommes et les femmes, en bref le programme de la résistance, tout ce que les fascistes religieux considèrent comme « corps puant », « terrorisme », « signe de faiblesse », et autant d’insultes plus acerbes les unes que les autres. Certes, en termes de liberté, les mollahs n’acceptent que la liberté de réprimer.
Le champion du monde des exécutions trépigne de rage à l’idée qu’il ne peut exporter ses potences jusqu’aux portes du Bourget et accessoirement sur les champs Elysées.
Le parrain du terrorisme international qui a endeuillé tant de familles en France, a taxé de terroristes l’ensemble des élus, députés, sénateurs, maires, conseillers municipaux français venus apporter un soutien bien légitime à la liberté et la démocratie en Iran.
Le parrain du terrorisme international qui a endeuillé tant de familles en France, a taxé de terroristes l’ensemble des élus, députés, sénateurs, maires, conseillers municipaux français venus apporter un soutien bien légitime à la liberté et la démocratie en Iran.
Cet as de l’ingérence dans les affaires des autres pays qui a mis le Moyen-Orient à feu et à sang, voudrait s’ingérer également dans les affaires de la France et sans doute condamner Marianne à des dizaines de coups de fouet pour avoir laissé la liberté de parole à l’opposition démocratique iranienne.
Le fascisme religieux, véritable fumier du diable qui a préparé le terrain à l’apparition de Daech et qui alimente, arme et finance toutes les milices terroristes du Moyen-Orient, a hurlé dans les oreilles de l’ambassadeur français contre ce rassemblement qui donne lieu « chaque année à des discours d’individus de différents pays qui soutiennent les terroristes ». Lisez : José Barroso, John Baird, Patrick Kennedy, et des centaines de députés, sénateurs, anciens ministres des cinq continents.
Oui mais voilà, le Bourget c’est en France et pas en Iran. Et la France c’est la Déclaration universelle des droits de l’Homme, c’est la République, c’est la liberté, l’égalité, la fraternité, c’est la séparation des Eglises et de l’Etat, c’est l’abolition de la peine de mort, c’est la liberté des femmes, c’est des élections libres, c’est le 14 juillet, c'est la résistance à la tyrannie…
Alors on pourrait leur rappeler qu’en France en ce 14 juillet 2016, on va reprendre en cœur un chant révolutionnaire de 1789 : « Ah ça ira, ça ira, en Iran, les mollahs à la lanterne ! »
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