Le Département des relations publiques et des Affaires internationales du régime iranien a annoncé mardi 27 décembre que plus de 11 000 de personnes ont trouvé la mort dans des accidents de la route en Iran pendant les 8 mois de l’année persane (commençant le 20 mars 2016).
L’agence de presse affiliée à l’État ILNA a cité ce rapport comme suit : « Sur un total d’accident de la route en Iran cette année, plus de 9000 personnes ayant trouvé la mort étaient des hommes et 2500 des femmes. »
Selon l’agence de presse, le plus grand nombre d’accidents fatals se sont produits sur les routes en périphérie des villes, faisant plus de 7000 victimes. Et sur les routes dans les zones urbaines, près de 3200 personnes ont perdu la vie.
Ces chiffres ont été publiés alors que la police du régime iranien a déclaré : « Dans les sept premiers mois de cette année, seulement 288 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route par rapport à la même période l’année dernière. »
Plus tôt, Hassan Qazizadeh Hashemi, le ministre de la Santé et de l’Éducation médicale, avait déclaré lors d’une cérémonie en mars l’année dernière que 17 000 Iraniens trouvaient la mort chaque année dans ce genre d’accident qui, selon lui, est un chiffre « catastrophique pour la nation » et c’est honteux pour les « cercles internationaux. »
En même temps, selon ILNA, la province Fars, au sud de l’Iran, a le plus haut taux de mortalité sur la route avec plus de mille victimes pour ces 8 mois de l’année.
Masood Habibi, le chef de l’organisation de la jeunesse iranienne de la croix rouge, a déclaré plus tôt qu’avec les accidents de la route, 100 personnes sont ajoutées au nombre de handicapés dans le pays chaque jour. Selon les statistiques, chaque année, environ 17 000 Iraniens perdent la vie dans des accidents de la route.
L’année dernière, l’institut de recherche pour l’assurance iranienne Markazi (central) avait annoncé que parmi 190 pays, l’Iran, après la Sierra Leone, avait le plus haut taux de mortalité sur les routes.
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