Récemment en Iran, il y a eu plus d'une centaine d'arrestations. Le 9 décembre au soir, une villa à Mashhad a été attaquée et huit femmes et 16 hommes ont été arrêtés. Les participants faisaient une fête au moment de leur arrestation. Ces 24 personnes doivent être poursuivies par les autorités judiciaires.
Au début du mois de novembre, on a rapporté que des policiers de Téhéran ont fait une descente dans une maison où 17 jeunes s'amusaient dans une fête de Halloween mixte en costumes traditionnels.
De même, 120 hommes et femmes ont été arrêtés lors d'une fête privée à Téhéran le mardi 13 décembre. La fête était organisée dans un café qui aurait été fermé par les autorités. Deux "chanteurs underground" ont également été arrêtés.
Mardi également, la "police de la moralité" du régime iranien a arrêté plus de 30 jeunes lors d'une fête à domicile à Téhéran. Ils assistaient à une fête d'anniversaire. Les personnes arrêtées avaient entre 18 et 25 ans.
Samedi, 54 personnes ont été arrêtées à Abadan. Ils assistaient aussi à une fête d'anniversaire. La jeune fille qui a organisé la fête a dit qu'elle allait porter plainte contre les agents du régime. Bien que la plupart des jeunes aient été libérés depuis, le propriétaire de la propriété et la fille qui a l'intention de se porter plainte officiellement sont toujours en détention.
Shahin Gobadi, du Comité des affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a déclaré : "Le régime clérical n'a jamais été aussi isolé chez lui et détesté par le peuple iranien, en particulier par les jeunes et les femmes. À ce titre, il a recourt de plus en plus à des mesures répressives pour faire face à cette tendance croissante. Cela prouve encore une fois que la notion de modération sous Hassan Rouhani est un mythe total. Mais cela indique aussi l'état vulnérable et fragile d'un régime qui ne peut même tolérer les fêtes privées de son peuple, en particulier chez les jeunes. Il est de plus en plus évident que les mollahs sont totalement paranoïaques vis à vis de toute réunion sociale par crainte d'un soulèvement populaire.
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