mercredi 28 décembre 2016

La justice, selon le style iranien : des pendaisons publiques brutales comme mesures de répression contre la dissidence

 Al Arabiya English - L'administration actuelle de l'Iran ne peut être décrite que comme un régime terroriste qui utilise diverses méthodes violentes pour intimider la population, montrant aux citoyens des villes, des grandes villes et des villages à travers le pays, comment les dissidents paieront le prix ultime par la peine capitale, en s’élevant contre le régime clérical, et la forme la plus visible de la terreur se présente sous la forme de pendaisons publiques. Les grues sont fréquemment utilisées dans les exécutions, avec la victime tirée vers le haut par le cou, pour s'assurer que son cou ne soit pas brisé comme lors d’une mort rapide, et que l'agonie soit prolongée. Ou, dans les cas de pendaison de fortune, le condamné est placé sur un baril ou autre chose semblable, et pour assurer un étranglement graduel et une mort lente, on donne un coup de pied dans l'objet sur lequel il se trouve par en dessous et la chute est courte.

Tels sont les esprits tordus qui ont mis en place ces exécutions, ils font en sorte que les petits enfants se tiennent debout pour regarder ces événements macabre avec le reste de la foule, très souvent. Les plus jeunes frères et sœurs des adolescents voient l'exécution de leur bien-aimé, qui meurt dans l'agonie tandis que l'asphyxie arrête lentement le cerveau.
Symboles de la mort
Dans les pays civilisés du monde, les grues sont un symbole de construction et de développement continu. En Iran, ce sont des symboles de mort et des tombes isolées secrètes, où les êtres chers ont l’interdiction d’en prendre soin et d’entretenir. Ces divers arçons de pendaison de fortune, se trouvent le plus souvent dans le centre des villes et des villages à travers le pays, où un nombre incalculable de dissidents affrontent leur destin, leur seul crime ; Celui de s'exprimer contre un régime qui ne manifeste aucune pitié pour les dissidents.
Dès que Khomeini est arrivé au pouvoir, le système pénitentiaire et judiciaire de l'Iran est devenu la principale méthode pour éradiquer les opposants politiques, tout en provoquant la terreur dans la population en général à travers des pendaisons publiques.
Avec l'Iran ne possédant aucun système juridique comme celui du monde civilisé, si vous contrariez le régime clérical sans mâcher vos mots, vous devenez une cible primordiale pour l'emprisonnement, la torture et la mort.
La représentation légale est juste une série de mots en ce qui concerne les ecclésiastiques au pouvoir, conservés seulement comme un signe vis-à-vis du monde extérieur que tout Iranien faisant face au procès sera traité de manière juste. Mais en réalité, si la personne qui a un procès s’est mise à dos le régime, elle sera reconnue coupable peu importe pourquoi.
Les dissidents sont arrêtés sur de fausses accusations, vagues c’est le moins qu’on puisse dire et s'ils ont la chance d'obtenir une représentation juridique après avoir été accusés, si un avocat est assez courageux pour protester contre une condamnation injuste, il sera également jeté en prison et torturé.
En Iran, il n'y a pas de distinction entre les enfants et les adultes quand il s'agit de commettre une infraction pénale, les deux sont égaux au regard de la loi. En l’absence de loi juvénile séparée, les enfants sont condamnés exactement de la même façon que les adultes en vertu du Code pénal islamique de 2013. La puberté selon le code civil iranien est définie à 15 années lunaires pour les garçons (14 ans et 7 mois) et à 9 années lunaires pour les filles (8 ans et 9 mois).
Dans les cas où des enfants ont commis une infraction passible de la peine de mort, s'ils ont atteint l'âge de la puberté, ils peuvent être pendus légalement. Tandis que ceux qui sont plus jeunes, sont incarcérés dans les prisons pour adultes jusqu'à ce qu'ils atteignent la puberté, après quoi une exécution légale peut être effectuée.
Les endroits les plus connus
L'un des endroits les plus connus, où des détenus de haute sécurité comme les membres de l’OMPI, sont incarcérés dans des conditions très brutales, est appelé la section 209, située dans la prison d'Evine à Téhéran, où des coups, des tortures, des exécutions simulées et des interrogatoires brutaux sont utilisés à la fois pour terroriser et briser la volonté de tous les détenus confinés là-bas.
Dans la matinée du 17 avril 2014, plus de 100 gardiens de prison et agents des renseignements, beaucoup d'entre eux complètement équipés en tenue de pleine émeute, d'autres portant des jeans et des baskets, mais tous puissamment équipés, ont fait irruption dans la section 350 de la prison d’Evine. dans une frénésie sauvage, les intrus ont brutalement battu les détenus mal nourris et fragiles, dont certains étaient dans leur soixantième année, en utilisant des matraques, des coups de poing et une rafale de coups de pied, dans une attaque complètement délibérée contre des prisonniers qui n'avaient aucun moyen de se défendre .
Pendant que les coups tombaient, les maigres affaires des détenus étaient détruites et les assaillants ravageurs souillaient les prisonniers battus d’un torrent d'injures verbales vulgaires, crachant sur leurs visages alors qu'ils étaient fermement maintenus. Ensuite, à la fin de tout cela, ces prisonniers sévèrement battus ont été privés de soins médicaux et ont été traînés dans des cellules d’isolement dans le quartier 240 de la prison, où les gardes révolutionnaires et les agents de renseignement ont continué à leur donner des coups brutaux, déchirant les vêtements des corps des détenus impuissants et rasant leurs cheveux et leurs moustaches.
Même maintenant que le président Hassan Rohani s'est emparé de l'administration iranienne, ce soi-disant modéré préside un pays connu pour son nombre le plus élevé d'exécutions dans le monde et avec un pic d'exécutions sous Rohani, cela montre qu'il n'y a aucune chance de changement d'attitude sous sa présidence.
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Ayant un fort intérêt pour la politique du Moyen-Orient depuis plus de quarante ans, Tony Duheaume en est arrivé à comprendre la menace actuelle que l'extrémisme islamiste peut représenter au Moyen-Orient et en Occident, et ayant publié quatre livres concernant le régime iranien sur Amazon, il est devenu un puissant critique du régime iranien.

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