Le président du régime des mollahs, Hassan Rohani, a déclaré, dans son discours du jeudi 15 décembre à la Conférence de l'Unité islamique, que la violence de toute religion ou appartenance ethnique est contraite à l'islam.
A ce sujet, l'agence de presse turque, Anatolie, a remis en question, dans un rapport du 15 décembre, la déclaration de Rohani concernant l'opposition de l'islam à la violence et a déclaré qu’alors que Rohani a parlé aujourd'hui du fait que l’Islam soit contre la violence, les militants (sectaires) soutenus par le régime des mollahs ont tué plusieurs civils évacuant l’Est d’Alep pendant le cessez-le-feu, en effectuant des tirs directs.
« Les militants sectaires affiliés au régime en Iran aujourd'hui encore sous le commandement de Seid Javad, un commandant des Pasdaran, ont tiré des coups de feu directs contre les civils évacuant l’Est d’Alep après le cessez-le-feu, tuant plusieurs civils et blessant un grand nombre d'entre eux. Ceci pendant qu’Hassan Rohani dans son discours à la « Conférence de l'Unité Islamique » a déclaré aujourd'hui : « La violence est contraire à l'islam. La violence chiite ou sunnite est inacceptable. Le meurtre par qui que ce soit est indu et rejeté », a rapporté Anatolie.
« Jusqu'à présent, des milliers de civils à l’Est d’Alep ont perdu la vie à cause des (crimes) du régime Assad et de ses partisans, y compris le régime des mollahs ; tous les hôpitaux et centres médicaux ont été détruits; les boulangeries ont fermé leurs portes et des dizaines de milliers de personnes ont été soumises à un siège intense et mortel. Pourtant, Rohani parle de « Jihad » et de « lutte contre l'oppression » ainsi que de « Tradition et amour pour le Prophète », poursuit l'agence de presse Anatolie.
L'agence de presse a ajouté : « Alors que Rohani a déclaré : « On ne peut pas communier avec le Prophète et l'Islam par le carnage et le massacre des innocents », selon le rapport officiel du Bureau des Droits de l'Homme de l’ONU à Genève, deux jours auparavant, des fidèles au régime syrien et ses alliés ont attaqué des maisons résidentielles où des civils se réfugiaient et ont exécuté au moins 82 personnes, dont 11 femmes et 13 enfants sur place, en tirant des coups de feu du genre d’une exécution sur le terrain (résumé). »
Selon l'Agence de Presse Anatolie, « diverses institutions internationales, des universitaires, des individus et des organisations à travers le monde ont fermement condamné le meurtre des civils à Alep par le régime d'Assad et ses partisans »
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