La Résistance iranienne donne l’alerte en ce qui concerne les prisonniers politiques actuellement confrontés à la mort après de longues grèves de la faim, et appelle toutes les organisations internationales de défense des droits de l'homme, en particulier le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme ; le Rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ; le Rapporteur spécial sur le droit qu'à toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale ; et le Groupe de travail sur la détention arbitraire de prendre des mesures urgentes et efficaces pour sauver leurs vies. Le régime cruel des Mollahs prive ces prisonniers de leurs droits les plus fondamentaux, reconnus même sous les propres lois du régime.
- Parmi les prisonniers détenus dans la cellule 8 de la prison d'Evin à Téhéran, Arash Sadeghi est actuellement dans un état critique après une grève de la faim de 60 jours. Il a perdu 19 kilos de son poids et souffre d’une grave fatigue physique, d’un rythme cardiaque anormal, de trouble respiratoire chronique et de problèmes rénaux et intestinaux. Il a été transféré à la clinique d'Evin mercredi matin, mais est retourné en cellule en raison des conditions sanitaires déplorables et refusant de prendre quelque sérum que ce soit.
M. Sadeghi était un étudiant en philosophie qui étudiait pour sa maîtrise à l'Université Alame. On l’a empêché de poursuivre ses études en raison de ses activités en tant qu'universitaire. Il a été arrêté à plusieurs reprises entre 2009 et 2014. Il a été condamné à 19 ans d'emprisonnement pour « propagande contre l'Etat, rassemblement et collusion contre la sécurité nationale ». Les autorités du régime des mollashs ont menacé Sadeghi et ont annulé toutes ses visites.
« Tu verras ta femme après ta mort », ont déclaré les autorités à Sadeghi.
Son épouse, Golrokh Iraie, a été condamnée par contumace par un simulacre de « tribunal » pour insulte contre « l’Institution et le Guide » de l’abominable régime des mollahs en raison d’un élément non publié contre les peines cruelles de lapidation émises en Iran.
- Morteza Moradpour ne peut plus marcher après 59 jours de grève de la faim. Il souffre de graves maladies du foie et des reins. Il s'est évanoui plusieurs fois au cours des derniers jours et pourrait souffrir d'une crise cardiaque, tomber dans le coma ou même mourir à tout moment. Il a lancé sa grève de la faim pour protester contre le fait d'avoir été privé d'une procédure judiciaire équitable dans les soi-disant « tribunaux » des mollahs.
« Serai-je libéré ou mourrai-je ? » demanda-t-il à travers une déclaration mémorable depuis la prison. Moradpour a été condamné à trois ans d'emprisonnement pour « rassemblement et collusion en vue de commettre des crimes contre la sécurité iranienne » et « propagande contre l'Institution. »
Le lundi 19 décembre, la famille de Moradpour a organisé un rassemblement pour la troisième journée consécutive à l’extérieur du bureau du procureur du régime à Tabriz, dans le nord-ouest de l'Iran, pour protester contre les conditions déplorables imposées à leur proche. Les forces répressives du régime ont attaqué ce rassemblement, arrêtant et emprisonnant un certain nombre d'individus pour quelques jours, y compris le frère de Moradpour.
- 17 jours après que Saeed Shirzad ait lancé sa grève de la faim dans la prison Gohardasht à Karaj, à l'ouest de Téhéran, il souffre actuellement d'une tension artérielle extrêmement basse et de fatigue. Il proteste contre les mauvaises conditions de cellule, les insultes, les pressions et attaques des gardiens de prison, l’interdiction aux prisonniers de se rendre dans des hôpitaux et … Employé de la raffinerie de pétrole de Tabriz, il a été emprisonné pour la première fois pendant 19 jours après s’être précipité à l'aide des villageois frappés par le tremblement de terre en 2012 dans la province de l'Azerbaïdjan oriental, au nord-ouest de l'Iran. Il a été arrêté de nouveau le 2 juin 2014 et est demeuré dans l’impasse depuis lors.
- Il n'y a aucune information en ce qui concerne l’état de Mohammad Ali Taheri dans la prison d'Evin. Il est en grève de la faim depuis le 28 septembre. Il a été condamné à cinq ans d'emprisonnement pour des accusations frauduleuses et falsifiées de « blasphème, utilisation illégale de titres scientifiques et caractère erroné des livres et publications. » Sa peine de prison a pris fin le 7 Février de cette année, selon le verdict même donné par les soi-disant « tribunaux » du régime. Cependant, le pouvoir judiciaire du régime a monté de nouveaux dossiers et des accusations contre Taheri, refusant de ce fait de le libérer.
Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 23 décembre 2016
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