Dans la soirée du vendredi 23 décembre, le prisonnier politique Arash Sadeghi a été transféré d'urgence à l'infirmerie de la prison d'Evin en raison d'une détérioration de sa condition de santé suite à une chute importante de la tension artérielle, des palpitations, un essoufflement et des toux avec caillots de sang.
Une source proche de ce prisonnier politique a déclaré : « Les médecins sont extrêmement préoccupés par la santé d'Arash Sadeghi et ont ordonné son transfert et son hospitalisation. Les médecins ont également dit que la nausée de Sadeghi et sa toux de caillots de sang sont dues à un trouble gastrique ou de l'œsophage. Toutefois, pour un diagnostic correct, il est nécessaire d'effectuer une endoscopie et le détenu devrait recevoir des soins médicaux. »
« Etant donné qu’Arash Sadeghi a perdu beaucoup de poids (plus de 19 kg) en raison de la grève de la faim et que son corps est extrêmement faible, il doit effectuer une thérapie sérique avant l'endoscopie, mais Arash a refusé la thérapie sérique et son transfert à l'hôpital », selon la source.
Le transfert fréquent d'Arash Sadeghi à l'infirmerie de la prison a placé sa vie et sa survie dans une situation alarmante. Cependant, les autorités pénitentiaires n'ont jusqu'ici montré aucune réaction à ses exigences légitimes et à la détérioration de sa condition physique.
Dans un communiqué publié le 23 décembre, la Résistance iranienne a mis en garde contre les prisonniers politiques qui sont actuellement confrontés à la mort suite à de longues grèves de la faim et a appelé toutes les organisations internationales de défense des droits de l'homme, en particulier, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme ; le Rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ; le Rapporteur spécial sur le droit qu'a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale ; et le Groupe de Travail sur la détention arbitraire de prendre des mesures urgentes et efficaces pour sauver leurs vies. Le régime cruel des Mollahs prive ces prisonniers de leurs droits les plus fondamentaux, reconnus même en vertu des propres lois du régime.
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