Interrogé sur le blocage de l’évacuation des habitants d’Alep par le régime iranien, Afchine Alavi de l’opposition iranienne (CNRI) a qualifié la stratégie de Téhéran de « volonté de transformation d’Alep en cimetière ».
Il a ajouté que « le régime des mollahs, ses gardiens de la révolution et ses milices criminels sont en train de jouer à Alep, le rôle qu’ils ont dès le début du conflit en Syrie à savoir, l’obstacle à toute solution en dehors d’une paix des cimetières ».
Desgardiens de la révolution iraniens (Pasdaran), des milices chiites soutenues par l'Iran se battent auprès des de Bachar Assad dans la bataille d'Alep.
Selon Reuter un responsable onusien a reconnu que les « Iraniens » ont posé de nouvelles condition sur l’évacuation des civils et de combattants insurgés à Alep.
Depuis la trêve a été brisé et l’évacuation stoppée.
Selon un responsable de l'Armée syrienne libre (ASL) cité par Reuter les forces iraniennes " ont refusé de laisser partir les gens, ils transforment un certain nombre de choses en prétextes, parmi lesquelles Foua et Kefraya (deux villages chiite dans la province d'Idlib) mais c'est davantage un prétexte que la réalité, un prétexte pour que cet accord échoue parce que les Iraniens ne veulent pas de cet accord",.
"Les milices iraniennes ont mis en échec la trêve dans Alep assiégée", a dit un porte-parole d'un groupe d'opposants syriens, Nour al-Dine al-Zinki à Reuter.
Afchine Alavi, membre de la commission des affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne, a appelé la communauté internationale à « ne pas se laisser biaiser par les duperies de Téhéran et les prétextes avancés par son régime, le monde doit refuser fermement toutes excuses. »
Il a ajouté : « le fait que l’Iran des mollahs bloques la solution démontre que Bachar Assad n’est qu’une marionnette de Téhéran. Ceci démontre aussi que les Gardiens de la révolution sont le moteur du massacre à Alep et en Syrie. C’est pourquoi, pour obtenir la moindre solution à ce conflit, il faudrait d’abord barrer la route à l’ingérence des mollahs d’Iran dans ce pays et expulser les Pasdarans et leurs milices étrangères qui n’ont rien à envier à Daech. »
Le CNRI a révélé que le principal QG de commandement et la caserne des Pasdaran qui participent à l’offensive contre Alep se trouvent à 30 km au sud-est d’Alep (5 km au sud de la ville d’Al-Safira) dans une base nommée « Bahouth ». Cette base est dirigée par le général de brigade Seyed Djavad Ghafari, commandant en chef des pasdaran en Syrie.
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