Dans une lettre datée du 21 décembre et sortie peu après de la prison de Gohardacht en banlieue de la capitale iranienne, les prisonniers politiques courageux de la section 12 ont voulu marquer leur solidarité avec la population résistante d'Alep, aux prises avec les bombardements, mais aussi avec les forces terrestres du régime iranien qui se livrent à des carnages.
Ils écrivent :
En ce 21 décembre, à 16h30, nous nous sommes rassemblés en cercle dans la cour de la prison de Gohardacht, avec les prisonniers politiques en solidarité avec la résistance syrienne et la population innocent d'Alep.
Cette brève cérémonie a débuté par une minute de silence à la mémoire des morts de la ville héroïque d'Alep. Nous avons ensuite entonné une chanson, puis plusieurs personnes de notre section ont prononcé quelques mots, que l'on peut résumer de cette manière:
La résistance héroïque des combattants d'Alep est admirable et c'est la seule voie vers leur libération. La solidarité entre la résistance iranienne et la résistance syrienne va donc de soi, contre la dictature d'Assad et celle des mollahs. Tant que ce régime générateur de crise sera au pouvoir en Iran, la région ne connaitra ni solution ni tranquillité.
Ce régime va recruter dans les couches les plus pauvres et les moins conscientes de la société pour leur faire croire qu'il s'agit de défendre les sanctuaires sacrés de Syrie. Nous condamnons cette manière de procéder.
Il est faux de croire que les massacres commis à Alep vont renforcer ce régime, ses crimes le poursuivront jusqu'à ce qu’il en réponde.
Le devoir minimum de chaque Iranien est de dénoncer cet état de fait, de le condamner et de protester ouvertement. Il faut exprimer son dégout et son rejet de ces ignominies. Les Iraniens sont en colère que ces crimes soient commis au nom de l'Iran et financés avec leur argent.
La cérémonie s'est terminée par une prière pour la population innocente d'Alep et un salut aux martyrs de la liberté, en scandant en arabe : "le peuple veut le renversement du régime".
En ce 21 décembre, à 16h30, nous nous sommes rassemblés en cercle dans la cour de la prison de Gohardacht, avec les prisonniers politiques en solidarité avec la résistance syrienne et la population innocent d'Alep.
Cette brève cérémonie a débuté par une minute de silence à la mémoire des morts de la ville héroïque d'Alep. Nous avons ensuite entonné une chanson, puis plusieurs personnes de notre section ont prononcé quelques mots, que l'on peut résumer de cette manière:
La résistance héroïque des combattants d'Alep est admirable et c'est la seule voie vers leur libération. La solidarité entre la résistance iranienne et la résistance syrienne va donc de soi, contre la dictature d'Assad et celle des mollahs. Tant que ce régime générateur de crise sera au pouvoir en Iran, la région ne connaitra ni solution ni tranquillité.
Ce régime va recruter dans les couches les plus pauvres et les moins conscientes de la société pour leur faire croire qu'il s'agit de défendre les sanctuaires sacrés de Syrie. Nous condamnons cette manière de procéder.
Il est faux de croire que les massacres commis à Alep vont renforcer ce régime, ses crimes le poursuivront jusqu'à ce qu’il en réponde.
Le devoir minimum de chaque Iranien est de dénoncer cet état de fait, de le condamner et de protester ouvertement. Il faut exprimer son dégout et son rejet de ces ignominies. Les Iraniens sont en colère que ces crimes soient commis au nom de l'Iran et financés avec leur argent.
La cérémonie s'est terminée par une prière pour la population innocente d'Alep et un salut aux martyrs de la liberté, en scandant en arabe : "le peuple veut le renversement du régime".
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