mardi 20 décembre 2016

La 63ème résolution de l'Assemblée Générale des Nations Unies condamnant les violations des droits de l'homme en Iran

 Maryam Radjavi : L’adoption de la résolution rend plus que jamais nécessaire le renvoi de la question des crimes du régime iranien au Conseil de Sécurité de l’ONU et la poursuite des hauts responsables du régime devant une juridiction internationale
La 63ème résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies condamnant les violations des droits de l'homme en Iran, a été approuvée le 19 décembre à New-York.

Selon la Présidente-élue de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, la 63e résolution condamnant les violations des droits de l'homme en Iran, ne fait que partiellement la lumière sur les crimes du régime des mollahs et rend plus que jamais nécessaire le renvoi du dossier des violations systématiques des droits en Iran au Conseil de sécurité des Nations Unies. La résolution rend également nécessaire la poursuite des hauts responsables du régime devant une juridiction internationale.
Cette résolution témoigne clairement du résultat catastrophique de la politique de complaisance de la communauté internationale vis-à-vis de ce régime, avec un bilan de 120 000 exécutions politiques, y compris le massacre de 30 000 prisonniers politiques en l’espace de quelques mois durant l'été 1988.
La résolution, adoptée par 85 voix, exprime sa « vive préoccupation devant la fréquence alarmante de la peine de mort par le régime des mollahs, y compris pour des crimes qui ne font pas partie des plus graves et sur la base d'aveux forcés, notamment contre des mineurs au moment de l'infraction ». Elle exhorte le régime « à suspendre, en droit et en pratique, les exécutions publiques » et exige « de s’assurer, en droit et en pratique, que nul ne sera soumis à la torture, ni à des traitements cruels, inhumains ou dégradants. »
Louant la détermination des prisonniers politiques face aux pressions croissantes du régime, Mme Radjavi a appelé à l'intervention des Nations Unies pour la défense des prisonniers politiques.
Elle a ajouté: « Faire des concessions à la dictature religieuse au pouvoir en Iran sous prétexte de signer l'accord nucléaire ou soutenir les soi-disant « modérés » au sein du régime, non seulement n'a pas réussi à réduire la répression à l'intérieur du pays, mais a encouragé le régime dans sa cruauté contre le peuple iranien et ceux de la région. Les mêmes criminels qui considèrent leur rôle dans le massacre de 1988 comme une source de fierté, sont actuellement en train de cautionner les crimes contre l'humanité à Alep, organisant des manifestations de joie ».
La résolution de l'ONU exhorte Téhéran à « cesser les disparitions forcées » et « à remédier aux mauvaises conditions des prisons, à éliminer le refus d'accès à un traitement médical adéquat et le risque de mort qui en résulte pour les prisonniers ». Elle appelle en outre le régime à « mettre fin aux restrictions étendues et graves, en droit et en pratique, au droit à la liberté d'expression, d'opinion, d'association et de réunion pacifique, à la fois en ligne et hors ligne, notamment en mettant fin au harcèlement, à l'intimidation et à la persécution des opposants politiques, des défenseurs des droits de l'homme, des militants des droits des femmes et des minorités ... » et « à libérer les personnes détenues arbitrairement pour l'exercice légitime de ces droits, à envisager d’annuler les peines excessivement sévères, y compris la peine de mort et l'exil interne à long terme pour avoir exercé des libertés aussi fondamentales ». La résolution exhorte par ailleurs à « bannir, en droit et en pratique, toutes les formes de discrimination et autres violations des droits de l'homme commises contre les femmes et les filles », ainsi que contre « les personnes appartenant à des minorités ethniques, linguistiques ou autres. »
Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 19 Décembre 2016



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