Dans un article intitulé «La pathologie de l'élimination du travail des enfants dans les rues», paru le jeudi 15 décembre dans le quotidien officiel Jahan-e Sanat [Quotidien matinal sur l’économie], la question des enfants de rues exploités par les organisations du régime a été soulevée. « Après que la municipalité ait tout simplement fermé les yeux sur les causes qui donnent lieu à la présence des sans-abri, des colporteurs, des mendiants, etc., c'est maintenant le tour des enfants qui travaillent dans les rues. Apparemment, les fonctionnaires de la ville se sont habitués à décorer les mobiliers urbains avec de tels raccourcis, se tournant vers des mesures inappropriées et nuisibles au lieu de résoudre le problème ».
Affirmant ensuite que la municipalité de Téhéran profite des enfants qui travaillent, le quotidien écrit : «les entrepreneurs municipaux utilisent des enfants non accompagnés pour ramasser les poubelles, les envoient aux chariots à ordures tout en les gardant dans des dortoirs malsains dans de mauvaises conditions. Alors que les ravisseurs exploitent les enfants devant les yeux des fonctionnaires, tout le monde reste silencieux. Cela ne doit pas être considéré comme un changement d'orientation inattendu alors que la municipalité de Téhéran a tenté ces dernières années de dissimuler ces problèmes au lieu de les résoudre radicalement.
Le quotidien évoque ensuite le nombre choquant de sept millions d'enfants travailleurs dans le pays d’après les ONG qui soutiennent les enfants et poursuit : "Selon le centre de recherche du Parlement, près de quatre millions d'enfants sont privés d'éducation dans le pays. D'autre part, un nombre important d'enfants immigrés ainsi que les enfants iraniens sans certificat de naissance n'ont pas été pris en compte dans les chiffres officiels. La question qui se pose à l’heure actuelle est que si ces quatre millions d'enfants privés d'éducation ne travaillent pas, qu'est-ce qu'ils font au juste? "
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