samedi 17 décembre 2016

Iran : 11 exécutions au sein de trois prisons

Les responsables du régime des mollahs ont envoyé 11 détenus à la potence en l'espace de trois jours (12 au 15 Décembre) dans les prisons de Maragheh, Karaj et Bandar Abbas, à travers tout l'Iran. Dans la matinée du 15 Décembre, au moins cinq prisonniers dans la prison centrale de Karaj (à l'ouest de Teheran) et un dans la prison centrale de Bandar Abbas (au sud de l'Iran) ont été pendus.
Une journée plus tôt, trois Balouchis iraniens ont été pendus à la prison centrale de Bandar Abbas et un autre détenu a été pendu dans la prison de Ghezel Hesar à Karaj après avoir passé 23 ans derrière les barreaux. Le 12 Décembre, un iranien Kurde a été pendu dans la prison de Maragheh (au nord-ouest de l'Iran).
Dans le même temps, Mohammad Javad Larijani, secrétaire du soi-disant "Haut conseil pour les droits de l'homme, a récemment fait beaucoup de bruit sur la nécessité de réduire le nombre des exécutions en Iran, afin de berner la communauté internationale.

Selon les fondements de la jurisprudence, les personnes condamnées pour des crimes liés à la drogue sont considérées comme des individus corrompus et leur sentence est la mort... Le Conseil des gardiens a rejeté le projet de loi récent du parlement pour annuler les exécutions pour ceux qui sont accusés de crimes liés à la drogue, et cette règle est parvenue au Conseil de discernement où ce sujet a en outre été confirmé... plus de 90% de nos exécutions font suite à des infractions liées à la drogue.” (Agence de presse officielle Mizan – 11 Décembre 2016)
Ces propos font surface à un moment où les responsables du régime ont lancé la semaine dernière seulement, une vaste campagne de prpagande sur la réduction des peines de mort, ceci dans le but d'influencer une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU sur les violations des droits de l'homme en Iran. Cela inclut Pour-Mohammadi, le ministre de la Justice du cabinet du président des mollahs, Hassan Rohani, et un membre de la sinistre 'Commission de la mort' pendant le massacre de l'été 1988. "Le nombre et le motif des exécutions doivent être revisés", a-t-il déclaré. (Agence de presse officielle ILNA – 29 Octobre 2016)
"Nous avons été témoins d'un grand nombre d'executions se rapportant à des accusations liées à la drogue sur la base de lois existantes. Nous faisons des efforts pour modifier cette loi et 80% des exécutions seront annulées si nous réussissons à passer cette loi au parlement. Cela peut être une nouvelle importante", a déclaré Javad Larijani auparavant.
Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranien
16 Décembre 2016

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