CNRI – Un membre du comité parlementaire légal et judiciaire du régime iranien a admis que les biens introduits dans le pays illégalement sont importés officiellement en Iran par un système de trust sous différentes formes.
Mohammad Ali Pour-Mokhtar a déclaré dans une interview avec l’agence de presse ILNA, le 11 décembre : « La fausse déclaration de biens stockés dans les containers sont parmi les formes de trafique, pour les biens qui arrivent sur le marché iranien. »
Se référant au trafic de biens, il a déclaré : « Nous pensons que ceux qui importent des biens illégalement dans le pays sont des individus identifiés et malheureusement, certains sont au sein des institutions du régime ou celles-ci leur font confiance et apparemment, les biens illégaux sont importés dans le pays au nom de ces personnes sans inspection ou vérification. »
Le 11 décembre, dans un article intitulé : « Affronter les porteurs pauvres (les porteurs aux frontières qui transportent des biens sur leur dos par des passages montagneux afin de gagner leur vie) et les propriétaires de petits bateaux n’est pas une solution sans la création d’emploi », le quotidien de l’État Ebtekar a cité des membres du régime iranien révélant des confessions considérables concernant le trafic institutionnalisé.
Le quotidien a cité le ministre de l’Industrie, des Mines et du Commerce et a écrit : « Les propriétaires de petits bateaux, les porteurs et les artisans ne sont qu’une petite partie du problème dans le pays, car la majeure partie des biens illégaux importés n’est pas faite par ces pauvres gens… Un clair exemple de ceci est la lutte contre les porteurs et les petits propriétaires de bateau. »
Le quotidien cite Majid Reza Hariri, le député de la Chambre de commerce Iran-Chine et écrit : « Avec les chiffres des organisations officielles, le montant de biens introduits illégalement dans le pays est d’environ 15 milliards. Notre importation officielle est d’environ 50 millions et selon les chiffres, les biens manufacturés, dont les véhicules importés dans le pays s’élèvent à 5 millions. En général, les trafiquants importent des biens manufacturés consommables. Ce qui sous-entend que les trafiquants importent trois fois ce que les hommes d’affaires officiels font. »
De plus, citant Naser Mousavi Largani, un membre de la commission parlementaire économique du régime, le même article révèle : « Lorsque nous avons 25 millions de biens illégaux dans le pays, cela veut dire que ce phénomène va bien au-delà des pauvres porteurs et des propriétaires de petits bateaux et qu’il doit y avoir une grande mafia derrière cela. »
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