mercredi 7 décembre 2016

L'ancien ministre italien des Affaires étrangères : Faire des affaires avec l'Iran est trop risqué

 Giulio Terzi, ancien ministre italien des Affaires étrangères et ambassadeur, a averti les entreprises que les risques de faire des affaires avec l'Iran n’en valaient pas la peine. Porte-parole d’un groupe de défense à but non lucratif, et non partisan dont les membres incluent un ancien directeur de la CIA et un certain nombre d’anciens ambassadeurs, Terzi a déclaré que les entreprises Occidentales font face à des risques financiers, juridiques et de réputation importants en faisant affaires avec Téhéran.

UANI a identifié une matrice de 10 catégories de risques importants auxquels les entreprises et les États souverains seraient confrontés s’ils devraient continuer à faire des affaires avec Téhéran. Parmi ces risque, figurent : enlèvement et arrestation ; cyber sécurité compromise ; corruption ; ainsi que le danger de traiter par inadvertance avec une société des Pasdaran ou d'être entraînés dans le blanchiment d'argent. Toutefois, étant donné le bilan des droits de l'homme en Iran, son financement du terrorisme, les activités des milices chiites pro-iraniennes et la situation actuelle en Syrie, les risques pour la réputation sont également énormes.
La vidéo de l’UANI sur les risques de faire affaire avec l’Iran peut être consultée ici.
Intervenant lors d'un séminaire au Sénat italien, Terzi a attiré l'attention sur le parrainage et la participation des entreprises iraniennes sanctionnées lors de l'exposition « Présentation au pays iranien » de 2016 à Rome. Il a pointé la Banque Sepah, qui, selon les fonctionnaires du Département du Trésor des États-Unis, « a activement participé à la quête iranienne de missiles capables de porter des armes de destruction massive » ; l'Organisation pour le développement industriel et la rénovation de l'Iran (IDRO) ; le développement et la rénovation des industries minières iraniennes (IMIDRO) ; et l’industrie Khorasan Metallurgy, qui est sanctionné pour son rôle dans le développement du programme nucléaire iranien.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire