Alors que l'on s'inquiète du sort d'une douzaine de condamnés à mort transférés à l'isolement dans les prisons de Karadj en banlieue de la capitale iranienne, trois autres prisonniers ont été pendus le 12 janvier à Qazvine.
Depuis le début de l'année, la ville de Qazvine, forte de 380.000 habitants, a procédé à 7 exécutions capitales, en concurence avec la mégapole de Karadj, et ses trois immenses prisons: la Centrale, Ghezel-Hessar et Gohardacht, cette dernière étant surnommée l'abattoir par les prisonniers tant on y exécute. De fait le 14 janvier un condamné a encore été pendu à la prison centrale.
Cela porte à 25 le nombre de détenus pendus en Iran depuis le 1 janvier 2017. Ce qui fait beaucoup. Or pas un mot ne transpire à ce sujet dans les médias occidentaux. Un silence qui encourage les sauvages au pouvoir en Iran à continuer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire