Une foule immense a participé aux funérailles à Téhéran des pompiers tués lors de l’effondrement de l’immeuble Plasco. Les unités anti-émeutes étaient installées aux abords du cortège. Des agents en civils du régime quadrillaient le cortège et montraient ostensiblement leurs armes pour créer un climat de terreur.
Lorsque deux hélicoptères ont survolé le cortège, la foule les a hués et a scandé : « où étiez-vous le jour de la catastrophe ? »
Les participants scandaient « Ghalibaf, démission, démission », « Ghalibaf, tribunal, tribunal » (Mohammad-Bagher Ghalibaf est le maire de Téhéran. Les Iraniens considèrent que les autorités municipales à Téhéran portent une lourde responsabilité dans les dysfonctionnements qui ont provoqué l’effondrement de Plasco à la suite de l’incendie survenu dans cet immeuble).
Les agents du régime circulaient aux bords de véhicules équipés de haut-parleurs. Ils diffusaient en permanence des chants religieux, en essayant de couvrir les slogans de la foule. Les forces anti-émeutes ont arrêté plusieurs personnes qui avaient scandé des slogans anti-régime.
Un groupe des participants portaient une banderole avec des slogans hostiles aux autorités. Les mercenaires du régime ont détruit cette banderole et ont violemment agressé les personnes qui l’avaient porté.
Les agents du régime craignant que lors du passage du cortège dans les rues, la foule soit de plus en plus immense. Ils disaient dans les haut-parleurs que la cérémonie est terminé et ils invitaient les gens à rentrer chez eux. Mais les participants ne prêtaient pas attention à ces injonctions et continuaient avec encore plus d’ardeur leur slogans hostiles régime.
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