Golrokh Ebrahimi Iraee, écrivaine et militante des droits humains en Iran, a été à nouveau arrêtée dimanche par les services de renseignements des gardiens de la révolution, malgré la promesse du procureur qui lui avait accordé une permission de sortie carcérale.
Elle a été emmenée à la prison d'Evine à Téhéran pour y purger une peine de six ans.
Son mari, Arash Sadeghi, également militant des droits humains et prisonnier d'opinion, avait mené une grève de la faim de 72 jours pour protester contre l'emprisonnement de sa femme. Une campagne sur les réseaux sociaux avait déclenché des pressions internationales poussant le régime à reculer d'un pas et à la relâcher provisoirement.
Dès la libération de son épouse, Arash avait cessé sa grève de la faim, à deux doigts de la mort. Particulièrement cruel, le régime des mollahs a conditionné son hospitalisation et des soins au retour de sa femme en prison. Cette dernière a refusé, aguant qu'elle n'avait rien à se reprocher et que cette décision était injuste. C'est en sortant de chez elle pour aller voir son mari finalement hospitalisé, qu'elle a été arrêtée et incarcérée.
Golrokh a été condamnée à 6 ans de prison pour avoir écrit un texte bouleversant, jamais publié, contre la lapidation des femmes.
Source : Les Droits de l’Homme en Iran
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