Une cour d'appel iranienne a confirmé dimanche la peine d'emprisonnement de cinq ans pour l’assistante humanitaire irano-britannique, Nazanin Zaghari-Ratcliffe, accusée d’atteinte à la sécurité. La famille de Zaghari-Ratcliffe a déclaré en septembre qu'un tribunal révolutionnaire avait prononcé la condamnation sur des accusations confidentielles (non divulguées).
Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejei, a déclaré que la peine de prison avait été maintenue. « Le verdict de cinq ans de prison contre l’accusée de sécurité, Nazanin Zaghari, a été finalisé », a déclaré le site Web du pouvoir judiciaire, Mizan, citant Ejei qui s’exprimait lors d’une conférence de presse hebdomadaire.
Ejei a également déclaré que Farhad Abd-Saleh a été condamné à cinq ans d'emprisonnement en appel sur des accusations de sécurité, sans donner de détails.
Les autorités iraniennes ont donné peu de précisions sur Abd-Saleh, qui a été désigné en octobre avec cinq autres accusés, dont certains sont des ressortissants iraniens ayant la double nationalité, qui ont été condamnés à 10 ans de prison pour « espionnage et collaboration avec le gouvernement américain ».
Zaghari-Ratcliffe a été arrêtée début avril 2016 alors qu'elle tentait de quitter l'Iran avec sa fille de deux ans, au terme d’une visite familiale.
Elle travaille pour la Fondation Thomson Reuters, un organisme caritatif londonien indépendant de Thomson Reuters et opérant indépendamment de Reuters News.
Les Gardiens de la Révolution iraniens l'ont accusée d'avoir tenté de renverser l’institution cléricale, mais les accusations officielles contre elle n'ont pas été rendues publiques.
Plusieurs ressortissants iraniens venant des États-Unis, de Grande-Bretagne, du Canada et de la France ont été détenus au cours de l'année écoulée et sont maintenus derrière les barreaux pour des accusations telles que l'espionnage et la collaboration avec des gouvernements hostiles.
Source : Les Droits de l’homme en Iran
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