La vice-présidente du cabinet d’Hassan Rohani dans la section des affaires féminines et familiales, Shahindokht Molaverdi, a exprimé son inquiétude concernant les femmes et les affaires familiales ainsi qu’au sujet de la croissance de la toxicomanie dans le rang des femmes iraniennes. Elle a déclaré que 9% des toxicomanes en Iran sont des femmes.
Comme le rapporte l'agence de presse en ligne Khabar, Shahindokht Molaverdi, au Congrès national de la jeunesse, a évoqué la réduction de l‘âge de consommation de drogues en Iran et a déclaré : « C’est inquiétant que les habitudes de consommation de drogues soient passées des substances traditionnelles aux substances industrielles et psychotropes en particulier chez les filles. »
Molaverdi a déclaré que les niveaux de toxicomanie ont augmenté chez les filles depuis 2012. Toutefois, cette tendance a diminué de 2006 à 2012. Elle a souligné que les statistiques de destruction sociale dans le pays sont en hausse. Le pourcentage de femmes mariées a baissé de 10,5% dans le pays de 1986 à 2011. Elle a ensuite souligné qu'un nombre considérable de femmes qui vivent à la périphérie des villes sont sujettes à des dommages.
Selon les chiffres officiels du siège du Bureau de la recherche et de l'éducation antidrogue, la dépendance des femmes a augmenté de 4 fois au cours des 10 dernières années.
Farid Baratisadeh, ancien directeur général du Bureau de la prévention et du traitement de la toxicomanie affilié à l'Organisation d'assistance sociale iranienne, a confirmé les chiffres en augmentation de la toxicomanie chez les femmes et a précisé que cette hausse n'était pas soudaine.
Le ministre des Coopératives, du Travail et de la protection sociale a déclaré que la toxicomanie chez les femmes est l'un des problèmes les plus graves en Iran et que la prévalence de la toxicomanie chez les femmes est passée de 4% à 10%.
Un membre du parlement du régime, Rasoul Khezri, avait déjà annoncé que le nombre de toxicomanes en Iran atteignait au minimum 10 millions en 2013. Ahmad Hajebi, le chef du Bureau de la toxicomanie, de la santé mentale et sociale du ministère de la Santé et de l'éducation médicale de l'Iran, a estimé qu'il y avait environ 2 millions de toxicomanes en Iran.
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