Le Directeur des relations publiques et des communications de la magistrature dans la province du Nord de Gīlān a annoncé : « six femmes et sept hommes qui ont participé à une fête ont été arrêtés à Anzali. »
« Rokna », une agence de presse officielle, a rapport, le 27 Janvier, que « des poursuites ont été engagées contre ces personnes, et qu'elles ont été remises aux autorités judiciaires ».
Le fonctionnaire judiciaire a affirmé : « les projets traitant des problèmes sociaux et du « mauvais port de voile » des femmes et des filles figurent à l'ordre du jour du procureur et le système judiciaire traitera ces cas avec inflexibilité. »
Il est à noter qu'en 2016, des centaines de jeunes ont été arrêtés pour avoir pris part à des fêtes mixtes.
Commentant la hausse récente des arrestations, Shahin Gobadi de la Commission des Affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a déclaré :
« Le régime clérical n’a jamais été aussi isolé dans le pays et détesté par les Iraniens, notamment par les jeunes et les femmes. C’est pour cette raison qu’il a recours de plus en plus à des mesures répressives pour lutter contre cette tendance grandissante. Cela prouve une fois de plus que la notion de modération vantée par Hassan Rohani n’est qu’un mythe.
Mais cela montre également l’état vulnérable et incertain du régime qui ne peut même pas tolérer des fêtes privées, notamment chez les jeunes. Cela devient évident que les mollahs sont complètement paranoïaques concernant les rassemblements sociaux, car ils ont peur des révoltes populaires. »
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