La fondation « Heinrich Boll » et la fondation « Small Media » ont organisé le mercredi 25 janvier 2017 à Berlin un séminaire pour discuter de la situation critique de l’eau en Iran. Dans leur rapport conjoint de 160 pages sur la crise de l’eau en Iran, ces deux fondations européennes ont prévenu que « de plus en plus de régions en Iran deviennent inhabitables ».
Plus de 30 experts et universitaires allemands et iraniens ont discuté sur ce rapport de 160 pages. Ils ont critiqué le régime iranien pour sa mauvaise gestion des ressources en eaux à travers le pays.
Le rapport souligne que : de plus en plus de lacs et de rivières en Iran sont menacés par la sécheresse alors que les niveaux d’eau dans les nappes phréatiques descendent de plus en plus. Au cours de ces dernières années, le lac Oroumieh (le plus grand lac du Moyen-Orient, situé au nord-ouest de l’Iran) a perdu 12% de sa superficie. Cela est équivalent de la superficie du lac Constance (un lac d’une superficie de 240 kilomètres carrés, situé entre l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche).
Selon ce rapport, la crise écologique que l’on voit en Iran est une crise causée par l’Homme. Le rapport indique que la principale cause de la crise actuelle est l’indifférence et l’inaction des autorités iraniennes et la mauvaise exploitation des ressources en eau du pays. Les agriculteurs et les paysans pauvres sont ceux qui souffrent le plus de la pénurie d’eau en Iran.
Le rapport précise : « Grâce aux activités des acteurs de la société civiles et des défenseurs de l’environnement à travers les médias sociaux, les Iraniens commencent à prendre conscience de cette crise écologique. Mais les défenseurs des causes écologiques en Iran ont tendance à cacher leur identité dans le cyberespace car ils sont réprimés et sont soumis à de nombreuses restrictions. »
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