Amnesty International - Golrokh Ebrahimi Iraee, défenseure des droits humains et écrivaine iranienne, condamnée à six ans d'emprisonnement pour avoir écrit une fiction sur la pratique de la lapidation, a été à nouveau arrêtée, tandis que le réexamen judiciaire de sa peine est bloqué de manière illégale, a déclaré Amnesty International mercredi 25 janvier. Golrokh Ebrahimi Iraee a été ramenée à la prison d'Evin après avoir été appréhendée par des pasdaran (gardiens de la révolution) alors qu'elle était en route vers l'hôpital pour rendre visite à son mari, le défenseur des droits humains Arash Sadeghi, qui est gravement malade. Elle bénéficiait depuis le 3 janvier d'une autorisation temporaire de sortie, dans l'attente du réexamen judiciaire par la Cour suprême iranienne de sa peine d'emprisonnement, imposée pour avoir écrit une fiction non-publiée. Le réexamen judiciaire est retardé délibérément par les pasdaran.
Les autorités iraniennes doivent mettre un terme à toutes leurs tentatives de pénalisation des activités pacifiques en faveur des droits humains de Golrokh Ebrahimi Iraee et d'Arash Sadeghi ; elles doivent les libérer immédiatement et inconditionnellement, et veiller à ce que leurs condamnations injustes soient annulées dans les plus brefs délais
« La nouvelle arrestation de Golrokh Ebrahimi Iraee et l'ingérence des pasdaran dans le processus judiciaire ne sont que le dernier épisode inquiétant du traitement arbitraire et injuste de ce couple de militants par les autorités, » a déclaré Philip Luther, directeur de la recherche et du plaidoyer pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty International.
« Les autorités iraniennes doivent mettre un terme à toutes leurs tentatives de pénalisation des activités pacifiques en faveur des droits humains de Golrokh Ebrahimi Iraee et d'Arash Sadeghi ; elles doivent les libérer immédiatement et inconditionnellement, et veiller à ce que leurs condamnations injustes soient annulées dans les plus brefs délais. »
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