Soulèvement en Iran – Communiqué No.43
Le régime reconnaît que le nombre de personnes arrêtées s’élevait à 3700, et que plusieurs sont sous la torture
Le régime reconnaît que le nombre de personnes arrêtées s’élevait à 3700, et que plusieurs sont sous la torture
Sina Ghanbari, un jeune homme de 22 ans, arrêtée au cours du soulèvement populaire récent, a été assassiné par les tortionnaires du régime des mollahs dans la prison d'Evine. Les agents du régime, craignant la réaction populaire face à ce crime odieux, ont prétendu perfidement que Sina s'était suicidé en prison.
Par Ailleurs, Vahid Heidari, un vendeur indigent qui a été arrêté pendant les manifestations d'Arak, a été tué à coups de bâton par les sbires du régime. La police de la province Markazi (centrale) a déclaré dans une annonce mensongère : « Cette personne a été arrêtée pour trafic de stupéfiants et s'est suicidée dans le centre de détention du poste de police no.12 d'Arak. » (Quotidien Jahan San'at, 7 janvier).
Des milliers d'autres détenus se trouvent dans des situations difficiles et incertaines dans les prisons du régime, plusieurs parmi eux sont soumis à des tortures cruelles. On estime que d'autres détenus auraient été tués sous la torture. En commettant ces crimes odieux, le régime des mollahs entent éteindre les flammes du soulèvement, une tentative vouée à l’échec.
Ce mardi 9 janvier, Mahmoud Sadeghi, un membre du Majlis (parlement des mollahs), a reconnu que « 3700 personnes ont été arrêtées pendant les manifestations » et a ajouté : « Différentes chiffres ont été présentés aux représentants du Majlis par diverses institutions concernant l'arrestation d'étudiants lors des récentes manifestations. Par conséquent, nous ne pouvons pas fournir de chiffres précises sur le nombre des étudiants arrêtés. »
Ces crimes, d'une part, renforce la détermination des manifestants à renverser le fascisme religieux au pouvoir en Iran et, d'autre part, ils doublent la nécessité d'une action internationale urgente pour s’opposer aux exactions commises par les mollahs en fin de course. Les criminels au pouvoir doivent être banni de la communauté internationale et tenus responsables de leurs crimes.
La Résistance iranienne appelle tous les Iraniens, en particulier les jeunes, à protester contre les crimes des mollahs dans les prisons et à soutenir les familles des martyrs et des prisonniers. Elle exhorte le Haut-Commissaire aux droits de l'homme à mettre en place une mission d’enquête sur la situation des prisonniers politiques, en particulier les personnes arrêtés lors du récent soulèvement, et à agir pour leur libération inconditionnelle.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 janvier 2018
Le 9 janvier 2018
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