mardi 16 janvier 2018

#IranProtests: Iran : Trois autres jeunes manifestants tués sous la torture à Sanandaj et Zanjan


 Soulèvement en Iran – Communiqué No.46
Trois autres jeunes manifestants Kianoush Zandi, Sarou Ghahremani et Mohammad Nassiri, arrêtés pendant le soulèvement populaire récent, ont été tués sous la torture.

La Résistance iranienne présente ses condoléances à leurs familles, amis et à toute la population insurgée d'Iran, et exhorte la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour punir le régime pour ses crimes. Il ne fait aucun doute que le sang des martyrs de la liberté balaiera à jamais la violence des intégristes au pouvoir et débarrassera l’Iran et la région de ce funeste fléau.
Sarou Ghahremani originaire de Sanandaj, a disparu le 3 janvier. Après l’enquête de sa famille, des agents du Renseignement à Sanandaj ont signalé la mort de leur enfant dans la nuit du vendredi 12 janvier.
Kianoush Zandi, ingénieur diplômé de l'Université de Sanandaj, a disparu depuis le 4 janvier. Sa dépouille a été rendue à sa famille le 14 janvier par les services de Renseignement (VEVAK). Les agents du VEVAK ont déclaré qu'il avait été tué au cours des manifestations. Mais les signes de torture sur le corps de Kianoush révèlent les crimes des sbires du régime.
Craignant la colère populaire, les agents du régime n'ont pas permis aux familles de Sarou Ghahremani et de Kianoush Zandi d'organiser des funérailles et leur ont interdit de divulguer des informations sur le martyre de leurs enfants.
Avec une présence massive à la mosquée Farajeh-Shahr, le dimanche 14 janvier, les habitants de Sanandaj ont commémoré les martyrs malgré la présence intense des forces répressives.
Mohammad Nassiri, un jeune originaire de Zanjan, a été martyrisé après avoir été arrêté par des agents du VEVAK. Pendant la remise du corps du martyr, des agents ont perfidement déclaré qu'il s'était suicidé.
Le régime théocratique avait également affirmé que Sina Qanbari, tué à la prison d'Evine et Vahid Heydari, tué au poste de police d'Arak, il y a deux semaines, s'étaient suicidés.
La Résistance iranienne appelle la population à protester contre les crimes du régime dans les prisons et à soutenir les familles des martyrs et des prisonniers politiques. Elles exhorte le Haut-Commissaire aux droits de l'homme à mettre sur pied une mission d'enquête sur la situation des prisonniers politiques, en particulier les personnes arrêtés lors du récent soulèvement, et à créer les conditions en vue de leur libération inconditionnelle.
 Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 15 janvier 2018

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