Le 16 janvier, le gouvernement yéménite a accusé certains organes du régime iranien d’être impliqués dans la contrefaçon de la monnaie nationale yéménite et par conséquent d'en réduire la valeur. Selon al-Arabiya, le gouvernement yéménite a déclaré que l'objectif de cette mesure est d'accroître la souffrance du peuple yéménite « pour obliger la communauté internationale à mettre fin à l'action militaire contre les militants houtites ».
Un porte-parole Yéménite, Rajeh Badi, a déclaré : « Le plan de Téhéran est de protéger les milices Houtites en tant que main d’œuvre pour sauver son projet raté, en raison des défaites successives imposées sur le terrain par l'armée yéménite avec le soutien fraternel de la coalition arabe. »
Badi a également souligné le « pillage de 5 milliards de dollars du fonds de réserve du Yémen par les milices Houtites » et la « saisie de 2 milliards de rials yéménites placés dans les banques ».
Il a ajouté que les Houtites utilisent cette grande quantité d'argent local pour modifier le taux de change de la monnaie et retirer de l'argent étranger du marché, ce qui accroît l’ampleur de la chute de la monnaie yéménite.
Ces derniers jours, la monnaie yéménite a atteint le plus bas niveau de son histoire. Le prix par dollar a dépassé 500 rials yéménites, alors qu'il était d'environ 215 rials avant le coup d'Etat Houthite contre le gouvernement légal. Par conséquent, la monnaie yéménite a perdu plus de la moitié de sa valeur, ce qui a eu un grand impact sur les prix et a entraîné une inflation sans précédent.
En novembre dernier, le Département du Trésor américain a ajouté à sa liste des sanctions un réseau d’entreprises et d'employés affiliés aux Gardiens de la révolution du régime iranien et à la Force terroriste Qods, accusés d'avoir contrefait de l'argent au Yémen équivalant à des millions de dollars.
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