Révolte en Iran - No. 22
Craignant le renversement et désespéré face au soulèvement courageuse de la population iranienne, le régime a procédé à des arrestations aveugles, arrêtant plus de mille personnes ces derniers jours. Le régime criminel essai en vain de freiner l’essor de soulèvement populaire qui vise les piliers du système théocratique, en tuant et arrêtant les manifestants.
L'adjoint à la sécurité du gouvernorat de Téhéran a annoncé l'arrestation d'environ 200 personnes dans le seul rassemblement du 30 décembre, troisième jour du soulèvement, sur le boulevard reliant la place Enqelab et la place Mossadeq.
Ali Azadeh, gouverneur de la province Markazi, a déclaré dans une interview le 31 décembre : "Nous avons arrêté plus de 100 personnes ayant participé aux troubles d’Arak, et nous pensons que dans les prochains jours nous allons identifier et arrêter davantage avec les informations que nous avons pu obtenir".
« Entre 50 à 60 personnes ont été arrêtées lors des rassemblements illégaux de Kashan », a déclaré l'agence de presse officielle Mehr, citant le procureur de Kashan. "Tout rassemblement est illégal et les émeutiers seront traités avec sérieux et en toute légalité. Les agents d'application de la loi s'occuperont de tout rassemblement non autorisée avec violence et légalité », a-t-il déclaré avec insolence.
Cité par l'agence de presse Tasnim, Alireza Radfar, Gouverneur adjoint de la Province d'Azerbaïdjan, a annoncé l'arrestation de 10 personnes. Selon Abdollah Zadeh Pashaki, chef de police de Robat Karim, cité par l'agence de presse ILNA, onze personnes ont été arrêtées hier soir dans cette localité.
Habibollah Khojastehpour, adjoint à la sécurité dans le gouvernorat provincial du Lorestan, a déclaré qu’à Noorabad et Dorood « plusieurs émeutiers ont été arrêtés par les forces de sécurité ».
L'arrestation de plus de 100 manifestants le premier jour du soulèvement à Machhad et l'arrestation de plus de 70 personnes à Jahrom lors d'une attaque contre leur domicile à l'aube du 31 décembre, ont également été rapportés au sujet des arrestations des derniers jours.
Par ailleurs, la dictature des mollahs envisage de contraindre certains détenus à participer à des « aveux télévisés ». Kazem Anbarlouy, rédacteur en chef du quotidien Resalat et membre de la faction de Khamenei, a écrit dans un article : "Les autorités judiciaires devraient amener un certain nombre des personnes arrêtées à la télévision et révéler leur base sociale et économique à la population."
La Résistance iranienne exhorte l'Union Européenne, les États-Unis, le Conseil de sécurité de l’ONU et les organes internationaux de défense des droits de l'homme à ne pas rester inerte face à la répression brutale des manifestants sans défense en Iran et à s'opposer à la répression du régime.
Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 1er janvier 2018
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