Une agence de voyages malaisienne a été sanctionnée par le Département du Trésor américain pour ses liens avec la compagnie aérienne iranienne Mahan Air. Le gouvernement américain essaie de s’attaquer aux finances du régime iranien via une guerre financière afin de paralyser son économie. L’agence de voyages malaisienne est désormais sur la liste des entreprises qui ne peuvent plus faire affaire avec la communauté internationale.
Il s’agit sans aucun doute d’un avertissement pour les autres entreprises dans le monde et réaffirme que les États-Unis tiennent parole en ce qui concerne les affaires avec le régime iranien.
Mahan Air est une compagnie aérienne qui opère des vols au Moyen-Orient, en Centre-Asie et en Europe et est la première compagnie aérienne « privée » iranienne. En 2011, le Département du Trésor américain a annoncé que cette compagnie fournissait « un soutien financier, matériel et technologique à la force Qods des gardiens de la révolution islamique (FQ-Pasdaran) » et qu’elle était donc qualifiée d’organisation terroriste. Elle a été soumise à des sanctions pour sa violation des lois internationales et pour avoir transporté des armes et du personnel à des organisations terroristes dont le Hamas et le Hezbollah libanais.
Lorsque les négociations pour l’accord sur le nucléaire de 2015 ont débuté, les pressions sur la compagnie aérienne se sont relâchées, mais désormais, les États-Unis les renouvellent.
Bien que la compagnie aérienne soit « privée », elle est considérée comme une autre branche des Pasdaran. Privée sous-entend seulement qu’elle peut dissimuler ses activités illicites.
Les Pasdaran sont une grande puissance en Iran qui contrôlent de larges portions de l’économie du pays et ont la main mise sur de nombreuses institutions qui lui permettent de mener des actions illégales et terroristes sans paraître directement impliqué. Mahan Air est une de ces compagnies.
Sans regarder le tableau en entier, sanctionner une petite agence de voyages malaisienne semble être un effort inutile. Mais en considérant le rôle de telles entreprises, c’est une étape importante, voire essentielle, qui mettra en garde les autres entreprises concernant les affaires avec l’Iran.
Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a mis en garde les entreprises internationales qui investissent dans les entreprises iraniennes et qui font affaire avec elles. C’est un commerce dangereux qui finance certainement le terrorisme et d’autres activités illégales.
Couper les financements du régime est une étape majeure pour mettre fin au régime théocratique qui étouffe la population depuis des décennies. Il n’apporte que la misère aux Iraniens ainsi que dans les zones de la région où il intervient.
Bien que les Iraniens souffrent indubitablement, ils réalisent que les sanctions sont nécessaires pour mettre fin une bonne fois pour toutes au gouvernement despotique afin qu’ils puissent jouir de la liberté, la démocratie et des droits humains. Les revenus du pétrole et des autres ressources iraniennes ne profitent qu’aux pasdaran et à leur entreprise militaire et terroriste au Moyen Orient.
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