Chers amis, c'est un grand honneur pour la délégation italienne et pour moi d'être ici ce soir, dans ce magnifique rassemblement. Un rassemblement que je considère comme un jalon très proche de l’avènement d'un Iran libre. Nous vous apportons notre soutien indéfectible, Madame Radjavi, ainsi qu'à tous les combattants de la liberté en Iran dans la lutte pour le changement de régime.
Nous sommes ici pour vous exprimer notre profonde admiration pour les valeurs que vous défendez, non seulement dans l'intérêt du peuple iranien, mais également dans l'intérêt de toute l'humanité.
Notre soutien inconditionnel à la présidente élue, Maryam Radjavi, et à l'OMPI est encore plus déterminé maintenant qu'une théocratie désespérée et agonisante essaie d'enrôler aussi Reza Pahlavi Jr, le fils d'un dictateur, le dernier shah de l'Iran ; ils essaient de l'enrôler du côté de ce régime criminel. De son exil doré, le fils du dernier gouvernement discrédité de l'Iran, s'élève contre la seule et véritable Résistance démocratique qu'est l'OMPI. Est-ce une vengeance familiale ? Est-ce à cause de la lutte pour la démocratie et la liberté que les Moudjahidine ont toujours poursuivi contre la dictature du Chah d'abord et le régime des mollahs ensuite ? Nous refusons de tomber dans ce nouveau piège du régime.
Une grande partie de la société italienne est convaincue qu'être avec vous, c'est être du bon côté de l'histoire. En préparation de ce grand rassemblement, 38 sénateurs italiens ont publié une déclaration de soutien au soulèvement du peuple iranien, à la résistance contre le régime et à la lutte pour la liberté et la démocratie. Et le sénateur, mon ami Roberto Rombi, expliquera quelle a été l'initiative du Sénat italien pour la préparation de ce rassemblement.
Mais permettez-moi de citer une ou deux phrases de cette déclaration, qui stipule : « cela fait près de quatre décennies que la dictature religieuse au pouvoir en Iran est dénoncée pour ses violations continues et flagrantes des droits de l'homme. Plus de 120 000 défenseurs iraniens de la démocratie ont été arbitrairement détenus, torturés et exécutés. Plus de 30 000 prisonniers politiques ont été massacrés en décembre 1988 et les auteurs de ces actes doivent être traduits en justice. » C'est ce qu’affirme ce grand groupe de sénateurs italiens.
Depuis le début que le régime était en guerre avec le peuple iranien. Toutes les autres guerres ont été conçues pour couvrir ce conflit principal. Mais ces guerres ne sont pas une indication de la puissance du régime, elles sont plutôt une indication qu'aucun gouvernement n'a jamais tenté d'empêcher la belligérance du régime. Le temps de la raison est venu, une nouvelle. Les Américains et les Européens doivent tester ensemble leur volonté commune et leurs valeurs fondamentales pour prouver leur engagement, il n'existe pas de meilleure opportunité qu'un soutien actif et solide à la Résistance iranienne pour un changement de régime en Iran. Merci.
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