Après l'échec du complot terroriste des mollahs contre le grand rassemblement de la Résistance iranienne àVillepinte et l'arrestation de leurs agents, notamment un diplomate-terroriste basé à Vienne, le Conseil suprême de sécurité nationale du régime a tenu une séance spéciale à la demande de Khamenei, le Guide suprême des mollahs.
Le Conseil a chargé les ministères des Affaires étrangères et du Renseignement, la Force Qods, les services de Renseignement des pasdaran et les médias officiels, à tenter de limiter les conséquences désastreuse du scandale terroriste.
1- Pour couvrir l’énorme scandale qui jette l’opprobre sur le régime islamiste, les appareils gouvernementaux et les autorités ont cherché à accuser à tort l'OMPI et à dépeindre l'arrestation des terroristes en Belgique et en France et de leur diplomate en Allemagne comme une mise en scène de l’opposition pour nuire à Hassan Rohani à la veille de sa visite en Europe.
Suite à la publication du communiqué du Parquet fédéral belge et de la Sûreté de l’État, le ministre des Affaires étrangères des mollahs, Javad Zarif, a déclaré : « Quelle coïncidence. Juste au moment où commence la visite du président en Europe, une opération iranienne est divulguée et ses ‘’auteur’’ sont arrêtés. » Il a ajouté qu'il est prêt à coopérer avec les autorités compétentes pour clarifier ce qui est « un stratagème sinistre mené sous une fausse bannière ».
2- Afin de mettre en œuvre la même directive, Mohsen Rezai, ancien commandant des Gardiens de la révolution et Secrétaire du Conseil de discernement des intérêts l’Etat, a fabriqué une histoire invraisemblable pour dépeindre les deux terroristes arrêtés en Belgique comme des membres hauts placés de l'OMPI. Il a prétendu avec cynisme que le couple meurtrier « a contacté le diplomate et a parlé de sa volonté de coopérer avec l'Iran (...) Ces deux individus ont alors rencontré notre diplomate dans un endroit où un paquet a été échangé et cela a été enregistré par des caméras en circuit fermé ou par les Monafeqine [terme péjoratif utilisé par le régime pour désigner l'OMPI]. Ces deux membres des Monafeqine se sont faits arrêter et ont avoué qu’un tel complot est en train d’être fomenté par le diplomate iranien ».
3- Le scénario du régime a été mis au jour par les autorités belges. Un responsable de la police belge a déclaré : « Au Luxembourg, il y a eu une réunion sous contrôle et tous ensemble (les services de sécurité de différents pays) ont rapidement travaillé pour découvrir la bombe et arrêter Assadi. Le régime semble avoir espéré que l’attentat serait perçu comme un règlement de compte interne de l'OMPI, une théorie qui aurait pu être crédible, mais lorsque nous avons arrêté leurs agents en flagrant délit, la situation s’est retournée. » (Site BuzzFeed, le 11 juillet 2018)
4- Parallèlement, les ministères iraniens du Renseignement (VEVAK) et des Affaires étrangères ont chargé leurs réseaux et lobbys en Europe et aux États-Unis, notamment ceux qui défendent la politique de complaisance avec le régime, de prétendre que le complot terroriste ne serait l’œuvre que de factions au sein du régime. Daniel Benjamin, coordinateur de la lutte anti-terroriste au Département d'Etat américain sous l'administration Obama, qui a déployé beaucoup d’efforts pour empêcher la mise en œuvre du verdict du tribunal ordonnant le retrait de l'OMPI de la liste des organisations terroristes en 2012, et dont l'hostilité hystérique contre l'OMPI a des motifs évidents, a déclaré : on ne peut exclure la possibilité qu'il s'agisse d'une opération maligne planifiée par les services de sécurité iraniens ou par des éléments radicaux au sein des services de sécurité iraniens, visant à mettre le gouvernement Rohani dans l'embarras ou peut-être même à lui faire assumer la responsabilité d'un Iran en proie à des con
flits internes.
flits internes.
5- Autre décision du Conseil suprême de sécurité nationale du régime : les unités extraterritoriales de la Force Qods et les bureaux du VEVAK à l'étranger ont été cherché de se concentrer davantage sur le recrutement et l'utilisation d'éléments locaux en Albanie, en Bosnie, en Serbie et au Kosovo pour mettre en œuvre les plans terroristes du régime contre l'OMPI en Albanie. La direction de la radio-télévision d’Etat a également été chargée de préparer des reportages fallacieux contre l'OMPI à l’intention de ces pays afin de préparer le terrain pour ses sinistres desseins.
6- Enfin, les pasdaran ont été mandatés à élargir la portée de leurs activités de renseignement et d'espionnage contre l’OMPI pour obtenir des informations internes au mouvement.
Conseil national de la Résistance iranienne
Commission de la sécurité et de la lutte anti-terroriste
Le 19 juillet 2018
Le 19 juillet 2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire