CSDHI - Mohammad Habibi, emprisonné et défenseur des droits des enseignants, a été jugé le 23 juillet par la 26ème chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran en Iran sur des accusation de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », « propagande contre l'État » et « trouble à l'ordre public », accusations avancées par les pasdarans.
Depuis le 10 mai à Téhéran, lorsque Mohammad Habibi a été attaqué par les forces de sécurité de l'État et arrêté lors d’une manifestation d'enseignants, Mohammad Habibi a été détenu au pénitencier de Téhéran et les autorités judiciaires ont refusé de le libérer sous caution. On l’a privé de son salaire mensuel de l'État alors qu'il était en détention provisoire et qu'il n'avait pas été reconnu coupable de délit.
Auparavant, Habibi, un membre de l'Association iranienne des enseignants (ITTA) de Téhéran, a été battu et arrêté, avec violence, le 3 mars 2018 pour avoir défendu pacifiquement les droits des enseignants en Iran.
Mohammad Habibi a été un enseignant respecté depuis les dix-huit dernières années, travaillant officiellement pour le ministère de l'Éducation. Selon certaines informations, il aurait déjà été menacé par des agents du renseignement pour ses activités liées au syndicat et pour avoir organisé des rassemblements.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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