Une nouvelle ronde de grève des camionneurs iraniens a commencé aujourd'hui, lundi 23 juillet, dans plusieurs provinces du pays. Au petit matin, la grève s'est étendue à de nombreuses provinces iraniennes, notamment Téhéran, Azarbaijan Est, Kurdistan, Ispahan, Fars, Semnan, Qazvin, Kerman, Kermanshah, Lorestan, Markazi, Khorasan Razavi, Chahar Mahal et Bakhtiari, Khouzistan et Hormozgan.
Il y a deux mois, la grève nationale des camionneurs, qui a duré environ deux semaines, s'est étendue aux 31 provinces du pays. Ils se sont mis en grève pour protester contre la détérioration de leurs moyens de subsistance, les bas tarifs, les coûts logistiques élevés et les acquittements de véhicules, et se sont abstenus de charger les marchandises ou de rouler. Le régime des mollahs a tenté de briser la grève par des arrestations, l'intimidation et l'incendie des véhicules des chauffeurs de camions en grève, l'utilisation des camions de l'armée et de fausses promesses d'augmentation des tarifs.
Les politiques néfastes qui ont détruit l'économie du pays, imposent un double fardeau aux routiers. En plus des coûts élevés et l'inflation croissante, ces derniers subissent les extorsions par le régime sous prétexte de commissions, de péages etc.
La Résistance iranienne salue le courage des chauffeurs en grève et appelle la population et les jeunes courageux à faire preuve de solidarité avec eux. Elle appelle également la communauté internationale et les syndicats de chauffeurs de camions et de travailleurs dans le monde à soutenir les routiers iraniens et à condamner les politiques liberticides et d’extorsions du régime des mollahs.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 juillet 2018
Le 23 juillet 2018
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