CSDHI - Des enseignants de plusieurs provinces iraniennes se sont rendus à Téhéran pour organiser une manifestation devant le parlement du pays, le Majlis.
Cette protestation est liée à la politique des mollahs qui consiste à expulser de nombreux enseignants de la profession sans raison valable. L'un des principaux griefs est que les enseignants sont désormais soumis à des tests pour prouver leurs capacités dans la profession. Ils demandent que ces tests n'aient pas lieu et que les enseignants soient plutôt autorisés à fréquenter les universités pour enseignants.
Les mineurs de charbon demandent une augmentation de salaire
Ce n'est pas la seule manifestation qui a eu lieu, car 3 500 mineurs de charbon se sont mis en grève en début de semaine pour exiger une augmentation de salaire à la hauteur des risques qu'ils prennent en faisant ce travail. Le régime, après le dernier rassemblement de la fin avril, avait promis de répondre aux demandes des mineurs, mais rien n'a été fait.
Les travailleurs des espaces verts protestent
Le troisième événement de masse à avoir lieu était à Ahwaz où les employés de la ville, qui entretiennent les espaces verts de la ville, se sont réunis devant le bureau du gouvernorat de la province du Khouzistan. Ces revendications des travailleurs étaient liées au non-paiement des salaires depuis février et aussi à l'absence de primes normales pour le Nouvel An entre mars 2019 et mars 2020, l'année du calendrier persan.
Les travailleurs des mines forment un rassemblement de protestation
Ahwaz a également accueilli une autre manifestation des employés de la National Iranian Drilling Company (NIDC) qui protestaient pour la troisième fois. Cette fois-ci, la manifestation était liée au licenciement d'un grand nombre de leurs collègues qui, jusqu'à présent, a atteint le nombre de 100, mais on s'attendait à ce que 500 autres personnes reçoivent également leurs ordres de marche. Ces travailleurs du NDIC brandissaient des pancartes portant les mots « Nous refuser du pain n'est pas différent de nous couper la tête. »
Manifestations des tailleurs de pierre
Le 29 avril, un rassemblement a été organisé à Téhéran par des tailleurs de pierre et des propriétaires de magasins de fruits qui protestaient contre les conditions insupportables que de nombreux Iraniens ont dû supporter ces dernières années.
Les travailleurs de l'électricité exigent des équipements de protection individuelle (EPI) pour se protéger contre le COVID-19
Mercredi dernier, à Bojnourd, des travailleurs du département de l'électricité de la province du Khorasan du Nord ont organisé un rassemblement pour protester contre le fait qu'on ne leur avait pas fourni de produits d'hygiène minimaux pour les aider à traverser la crise mondiale du COVID-19. Récemment, deux de leurs collègues ont été hospitalisés (suspectés d’avoir contracté le COVID-19) et leurs résultats médicaux ne semblent pas bons pour le moment. Les travailleurs réclament des équipements de protection individuelle (EPI) tels que des masques faciaux, des gants jetables et des produits désinfectants afin qu'ils se sentent plus en sécurité s'ils continuent à travailler. Malheureusement, les responsables du régime ne répondent pas du tout à ces demandes justifiées.
Le 28 avril, protestations des travailleurs des mines d'or
Les mineurs d'or locaux de quatre villages non loin de Qorveh dans la province du Kurdistan ont organisé un rassemblement de protestation et ont bloqué l'entrée de la route de la mine d'or de Sarigoni. Leur protestation concernait plusieurs collègues de travail qui ont été expulsés de cette mine. Les informations révèlent que 14 mineurs ont été expulsés et que deux manifestants locaux ont été arrêtés. Les demandes formulées visaient à ce que tous les mineurs expulsés retrouvent leur emploi et à ce que la mine cesse d'embaucher des mineurs d'ailleurs qui recevaient des salaires inférieurs.
Les travailleurs de la compagnie des eaux ont organisé des manifestations la semaine dernière
Récemment, des travailleurs employés dans la province du Khouzistan, dans le sud-ouest de l'Iran, par une compagnie locale des eaux ont organisé une manifestation contre le non-recouvrement des salaires et des pensions qui auraient dû être versés au cours de la dernière année civile iranienne (de mars 2019 à mars 2020).
La faiblesse des salaires conduit à une manifestation à Tabriz
A Tabriz, dans le nord-ouest de l'Iran, un compte-rendu a été reçu mardi indiquant que 50 travailleurs étaient en grève en raison des bas salaires qu'ils percevaient. Cela est en partie lié à la fermeture de toutes les zones lorsque toutes les personnes ont reçu l'ordre de rester à l'intérieur. Cependant, les travailleurs en grève n'ont pas pu choisir et ont dû aller travailler, mais ils en sont arrivés au point où ils ne peuvent plus tolérer leurs conditions de travail et réclament désormais un salaire plus élevé.
Les pêcheurs de Kish à l'extérieur de l'Organisation de la zone de libre-échange de Kish organisent une manifestation
La manifestation était liée à l'allocation d'essence. Les manifestants ont révélé que deux mois s'étaient écoulés et qu'aucune essence n'était disponible, sauf à des prix inacceptablement élevés.
Compensation demandée par les agriculteurs
Cette semaine, les agriculteurs qui ont subi les effets dévastateurs d’une récente inondation ont organisé une manifestation devant le bureau du gouvernorat du régime pour réclamer une compensation que le gouvernement leur avait promise pour leurs pertes dues aux inondations.
Ainsi, dans l'ensemble, la Journée internationale des travailleurs a montré au monde que l'Iran connaît toutes sortes de problèmes en matière de droits des travailleurs et les Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) soutiennent pleinement ces travailleurs dans leur lutte contre les politiques du régime actuel et attendent avec impatience le moment où ils pourront être la véritable force démocratique en Iran.
Source : Stop au Fondamentalisme
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