A month after reopening the economy, coronavirus spreads more and claims more lives across Iran
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) a annoncé mardi que le nombre de morts dû au coronavirus en Iran avait dépassé les 41 000 victimes. La maladie continue de se propager rapidement et fait plus de victimes en raison de la décision irresponsable du régime de renvoyer les gens au travail.
Depuis l’épidémie de coronavirus, le régime iranien a lancé une campagne de camouflage et de tromperie. Ils ont annoncé le nombre de morts à moins de 7 000, ce qui contredit la situation sur le terrain.
Parallèlement à sa dissimulation, le régime des mollahs a depuis tenté de minimiser l’ampleur de cette crise. Les responsables du régime ont refusé de mettre en quarantaine la ville de Qom, où le virus a été détecté pour la première fois, et par la suite, ils ont refusé d’émettre un ordre national de mise en quarantaine. Après l’avoir fait à contrecœur, les mollahs ont refusé de soutenir financièrement le peuple iranien qui, avant même la flambée de coronavirus, connaissait des difficultés économiques en raison de la corruption institutionnalisée du régime et de mauvaises politiques économiques. Cette soi-disant mise en quarantaine a rapidement conduit à plus de personnes à rejoindre l’armée des affamés à travers l’Iran. Craignant un possible scandale social, le chef suprême du régime Ali Khamenei et le président des mollahs Hassan Rohani ont rapidement ordonné aux gens de reprendre le travail au milieu de la flambée de coronavirus.
De nombreux responsables du régime ont mis en garde contre l’augmentation inévitable du nombre de morts à la suite de cette décision, mais Rohani et Khamenei ont accordé la priorité à la sécurité du régime que la vie des gens et ont insisté pour reprendre les activités économiques. Les remarques de Rohani à cet égard élucident la situation: «Le coronavirus est une maladie, mais le chômage est un grand danger. La mort du coronavirus ne pourrait pas être contenue alors qu’il y aura des décès dus à la pauvreté et au chômage.
Maintenant, les responsables du régime et les médias parlent de l’augmentation rapide du nombre de morts, en particulier dans les provinces du Khouzistan et du Lorestan et à Téhéran, et mettent en garde contre un possible soulèvement social.
L’agence de presse officielle ISNA a rapporté mardi: «Selon le comité d’épidémiologie du ministère de la Santé, la tendance à la hausse ou le début du pic est observée dans huit provinces, dont Lorestan, Mazandaran, Khuzestan, Kerman, Central, Kohgiluyeh et Boyer-Ahmad, Ilam et Hamedan. »
L’agence de presse officielle Mehr, citant le vice-président de Kerman à l’Université des sciences médicales, a annoncé aujourd’hui «une augmentation significative du nombre d’infections au coronavirus dans la province ces derniers jours».
Lundi, Massoud Mardani, membre du National Coronavirus Combat Taskforce (NCCT), a déclaré au quotidien d’État Donya-e-Eqtesad: «Le virus s’est propagé de manière exponentielle dans les provinces de Téhéran, Gilan, Semnan et Khuzestan ces derniers jours… Malheureusement, la deuxième vague de l’épidémie au Khouzistan a été bien pire que prévu, et la même situation pourrait suivre pour d’autres provinces. »
Le gouverneur du Khouzistan, Gholamreza Shariati, dans une interview accordée au quotidien d’État Entekhab, a déclaré: «Le nombre de patients atteints de coronavirus au Khouzistan a augmenté de 200% au cours du mois dernier… et le nombre de patients hospitalisés a augmenté de 60%.»
Samedi, le porte-parole du ministère de la Santé du régime, Kianoush Jahanpour, a écrit sur Twitter: «Au cours des dernières 24 heures, Téhéran et le Khouzistan ont représenté près de la moitié de toutes les hospitalisations pour COVID-19. Le Khouzistan est au bord de l’explosion. »
À cet égard, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré: «L’augmentation étonnante du nombre de décès dus aux coronavirus et la tendance à la hausse de la crise dans de nombreuses provinces, comme le Khouzistan, le Lorestan, le Central et le Hormozgan sont entièrement dus à la politique inhumaine du régime clérical. » Elle a ajouté: «La seule chose qui préoccupe les mollahs est de préserver leur régime. Les richesses du peuple iranien ont été gaspillée dans les projets nucléaires et de missiles, ainsi que dans l’exportation du terrorisme et du bellicisme. Au cours des premiers mois de la crise, aucune aide sérieuse n’a été fournie aux personnes infectées, démunies sur des centaines de milliards de dollars de richesse publique sous le contrôle de Khamenei et du CGRI. »
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