Lors d’une conférence à Paris à l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort :
Maryam Radjavi : notre plan pour l’avenir est un Iran sans exécutions
• Il faut conditionner les relations et les échanges avec le régime iranien à l’arrêt immédiat des exécutions en Iran. Tant que la vague d’exécutions continue, rien ne peut justifier de serrer la main des mollahs
• Tout soutien à Bachar Assad pour le préserver au pouvoir permettra à Daech de se développer ; pour vaincre Daech, la seule solution est de chasser le régime iranien de la Syrie et de l’Irak
• Tout soutien à Bachar Assad pour le préserver au pouvoir permettra à Daech de se développer ; pour vaincre Daech, la seule solution est de chasser le régime iranien de la Syrie et de l’Irak
Lors d’une conférence internationale à Paris à l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort, le 10 octobre, Mme Maryam Radjavi, la Présidente-élue de la Résistance iranienne, a notamment déclaré : notre programme pour l’avenir, c’est un Iran sans la peine capitale et l’abolition de la charia des mollahs.
Elle a affirmé que les exécutions et la torture en Iran devaient prendre fin. C’est ce que tout le peuple iranien réclame. Nous appelons les gouvernements occidentaux à briser le silence et sortir de leur inaction face aux exécutions et autres crimes du fascisme religieux en Iran, et respecter la résistance du peuple iranien pour la liberté. Si les gouvernements occidentaux s’étaient opposés fermement à la violation des droits de l’homme en Iran, les mollahs ne seraient jamais capables d’étendre leur barbarie à la Syrie et à l’Irak.
Mme Radjavi a averti que toute relation ou tout échange avec ce régime devait être conditionné à l’arrêt des exécutions en Iran. Tant que cette situation néfaste continue, rien ne peut justifier de serrer la main des autorités d’un régime responsable de 120000 exécutions politiques.
Affirmant que le monde entier doit s’opposer au massacre impitoyable du peuple syrien, Mme. Radjavi a souligné : certains disent avec démagogie que la chute du régime syrien pourrait ouvrir les portes de Damas à Daech. C’est un argument fabriqué de toute pièce par les mollahs pour sauver le régime de leur protégé. Au contraire, tout soutien à Assad et son maintien au pouvoir permettra à Daech de survivre et de se développer. La seule solution pour vaincre ce dernier, est de chasser le régime iranien de la Syrie et de l’Irak et de renverser Assad.
Affirmant que le monde entier doit s’opposer au massacre impitoyable du peuple syrien, Mme. Radjavi a souligné : certains disent avec démagogie que la chute du régime syrien pourrait ouvrir les portes de Damas à Daech. C’est un argument fabriqué de toute pièce par les mollahs pour sauver le régime de leur protégé. Au contraire, tout soutien à Assad et son maintien au pouvoir permettra à Daech de survivre et de se développer. La seule solution pour vaincre ce dernier, est de chasser le régime iranien de la Syrie et de l’Irak et de renverser Assad.
Lors de cette conférence intitulée « Iran : droits de l’homme, stopper les exécutions » tenue à l’invitation du Comité de soutien aux droits de l’homme en Iran, et à laquelle ont participé plusieurs personnalités internationales et européennes, des élus français, des défenseurs des droits de l’homme et des droits des femmes, des personnalités comme Henri Leclerc (président d'honneur de la ligue des droits de l'homme) Phumla Makaziwe Mandela (fille de Nelson Mandela), Rama Yade (ancienne secrétaire d'État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'homme), Gilbert Mitterrand (Président de la Fondation France Liberté-Danielle Mitterrand), Patrick Baudouin (Président d'honneur de la Fédération internationale des droits de l'homme), Tahar Boumedra (ancien directeur du bureau des droits humains de la mission de l'ONU en Irak)François Colcombet (co-fondateur du syndicat de la Magistrature), Mgr Jacques Gaillot, Jean-François Legaret (maire du 1er arrondissement de Paris), Jean-Pierre Brard (ancien député)...ont participé à cet évènement.
Mme Radjavi a, par ailleurs, souligné que les violations des droits de l’homme en Iran se sont développées dans tous les domaines et visent l’ensemble de la population en Iran; des défenseurs des droits humains aux femmes, aux jeunes et aux enseignants, et des chrétiens aux bahaïs, aux sunnites, et à nos compatriotes arabes, baloutches et kurdes. Quelque soient leurs différends, les mollahs partagent la même vision sur les exécutions et la répression. Ceux qui entendent laver les mains du président actuel de ce régime de tous ces crimes, doivent savoir que cette approche ouvre la voie à plus de crimes et d’assassinats dans la région comme dans le monde entier.
Expliquant le projet de la Résistance en Iran libre de demain, Maryam Radjavi a notamment déclaré : notre programme pour l’avenir, c’est un Iran sans exécutions, l’abolition des lois de la charia des mollahs, la création d’une justice indépendante, défense des valeurs de la démocratie et de la liberté, de l’égalité et du respect de la vie privée de chaque individu en Iran où personne ne sera arrêtée de manière arbitraire, où la torture sera interdite.
Le témoignage de Farzad Madadzadeh, un prisonnier politique récemment libéré après avoir subi cinq années de détention dans les centres de la torture du régime, ainsi que celui de Parisa Kohandel, une jeune fille d’un prisonnier politique actuellement détenu dans la Prison Gohardachte à Karadj, tous les deux ayant quitté l’Iran récemment, sur la situation abominable imposée au peuple iranien et les conditions de vie aggravantes dans les prisons, ont été particulièrement émouvants. Ils ont appelé les instances internationales à ne pas se contenter de dénoncer ce régime avec des mots, mais traduire devant la justice internationale les responsables de ce régime pour leurs crimes, notamment le massacre de 30000 prisonniers politiques et la poursuite des exécutions à un rythme quotidien.
Une exposition à la mémoire de 120000 prisonniers politiques exécutés sur ordre des dirigeants du régime du Guide suprême, dont 30000 prisonniers politiques massacrés, a été organisée en marge de cet événement, mettant en affiche des sculptures, des peintures ou graphiques spécialement créés par les artistes membres de la Résistance iranienne.
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