Lizzie Dearden
Independent - Alors que le président iranien poursuit son importante visite en Europe, des enfants syriens ont été photographiés avec des affiches demandant aux dirigeants de s’opposer à son intervention présumée dans la guerre civile du pays.
Les activistes prorebelles, les rebelles antigouvernementaux et les islamistes à Alep, où les civils ont été bombardés sans distinction pendant les batailles incessantes contre le régime syrien, affirment avoir photographié les enfants dans les décombres de leurs maisons.
Ils avaient été vus brandissant des pancartes où ils accusaient Hassan Rohani d’être « responsable pour les crimes commis par le régime iranien en Syrie », et s’adressaient à François Hollande, demandant au président français de contraindre son homologue à retirer ses troupes.
Les activistes antigouvernementaux en Syrie affirment que le soutien de l’Iran au président Assad mène à la mort de civils
D’autres étaient destinées à M Rohani lui-même ou à l’Union européenne. On pouvait lire en arabe et en anglais : « Demandez à l’Iran d’arrêter de nous tuer dans notre pays ».
Les photos, prises par des activistes liés au Conseil national d’opposition de la Résistance iranienne, n’ont pas pu être vérifiées et sont les dernières d’une série d’images utilisant les enfants dans chaque partie du conflit syrien.
Les troupes du corps des gardiens de la révolution islamique (Pasdaran) sont soupçonnées de soutenir les forces de Bachar el-Assad à Alep et ailleurs dans la guerre civile actuelle.
Alors que le gouvernement nie officiellement qu’il a déployé des troupes en Syrie, l’agence de presse officielle Irna a annoncé en juin la mort d’au moins 400 Iraniens et de « volontaires » affiliés à l’Iran ces quatre dernières années.
Les activistes antigouvernementaux en Syrie affirment que le soutien de l’Iran au président Assad mène à la mort de civils
Des fonctionnaires ont aussi confirmé la mort de plusieurs hauts dignitaires de Pasdaran en Syrie, où ils sont morts « en martyrs… alors qu’ils effectuaient leur mission en tant que conseillers militaires et qu’ils défendaient les lieux saints chiites. »
Quatre ont été tués en une semaine en octobre dernier. Alors que les médias nationaux ont simplement déclaré qu’ils étaient morts dans « le sud de la Syrie » de causes inconnues, celle-ci est survenue après qu’une offensive majeure est lancée par le régime syrien et ses soutiens.
Les activistes antigouvernementaux en Syrie affirment que le soutien de l’Iran au président Assad mène à la mort de civils
Alors qu’ils annonçaient les morts, Téhéran a déclaré que Pasdaran augmentait le nombre de ses « conseillers militaires » à la demande du gouvernement de Bachar el-Assad, pour soi-disant les aider contre les « terroristes » sans donner plus de détails.
Le président iranien est actuellement en visite en Italie et en France pour poursuivre le dégel des relations suite à la mise en œuvre des accords sur le nucléaire de l’année dernière.
Source: Independent
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