vendredi 22 janvier 2016

Iran : toujours plus de délinquants juvéniles exécutés sous Hassan Rohani


Iran : toujours plus de délinquants juvéniles exécutés sous Hassan Rohani
Iran : toujours plus de délinquants juvéniles exécutés sous Hassan Rohani
Le régime iranien a exécuté plus de jeunes délinquants en 2014-2015 que durant ces cinq dernières années.
Le Dr Ahmed Shaheed, le rapporteur spécial des Nations-Unis sur la situation des droits de l’Homme en Iran, a écrit un article publié mercredi sur son site web : « l’Iran est un des quelques pays qui exécutent toujours des délinquants juvéniles, des garçons ou des filles qui n’ont pas encore 18 ans lorsqu’ils commettent leur délit. »
« En 2015, des groupes défenseurs des droits de l’Homme ont fourni la preuve d’au moins trois exécutions de délinquants juvéniles, et pas moins de 160 autres attendent le même sort dans le couloir de la mort. »
M Shaheed a déclaré : « le nombre d’exécutions de délinquants juvéniles en 2014-2015 est en fait le plus élevé de ces cinq dernières années. » Puis il a ajouté que les mesures « fragmentées » ne suffisent pas.
Il a affirmé : « Aujourd’hui, les juges iraniens peuvent, et le font, condamner des filles de neuf années lunaires et des garçons de quinze années lunaires à mort par pendaison, dans la violation la plus totale des droits sacro-saints et fondamentaux reconnus par le droit international. »
Le 12 janvier 2016, le Comité des droits de l’enfant des Nations-Unis a conclu leurs troisième et quatrième rapports sur l’Iran avec la mise en œuvre d’une convention des droits de l’enfant.
L’enquêteur de l’ONU a rejoint les membres du comité en demandant au régime iranien de prendre des mesures drastiques et immédiates pour s’assurer qu’à partir de ce jour, aucun délinquant juvénile ne sera exécuté en Iran, peu importe la nature de son crime.
Il y a eu plus de 2 000 exécutions en Iran pendant ces deux dernières années sous le mandat d’Hassan Rohani. C’est plus que pendant n’importe quelle période de ces 25 dernières années.
Le 20 avril 2014, Hassan Rohani avait qualifié ces exécutions de « commandement de Dieu » et de « lois du parlement qui appartient au peuple. »

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