Message au Parlement britannique sur le soutien d’une majorité de parlementaires du Royaume-Uni à la Résistance iranienne
Honorables membres des deux chambres du Parlement britannique,
Chers amis de la Résistance iranienne,
Je salue votre conférence !
Je suis profondément reconnaissante à l'initiative de la majorité des représentants élus du Royaume-Uni de soutenir la Résistance iranienne pour la liberté et la démocratie. C’est une étape exemplaire vers l'adoption d'une politique responsable vis-à-vis de l'Iran et de l'ensemble du Moyen-Orient. À la lumière du rôle que joue le régime iranien dans la crise de la région, cette initiative a également pris en compte les intérêts des peuples du Moyen-Orient, des peuples d'Europe et du monde en général.
Permettez-moi aussi de vous féliciter pour avoir enregistré au parlement le Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran. C’est à coup sûr un grand acquis qui découle de vos efforts incessants et du vaste soutien des honorables parlementaires britanniques au mouvement de la résistance iranienne tout au long de ces années.
Chers amis,
Un an après l'accord nucléaire, contrairement à certaines attentes de l'Occident, il n'y a pas eu d'ouverture en Iran. Au contraire, la situation a considérablement empiré.
Il y a eu davantage d'exécutions et d'arrestations, des travailleurs ont été fouettés pour avoir réclamé leurs salaires impayés, des jeunes ont été arrêtés et fouettés pour avoir fait la fête. Des concerts ont été interdits et les prisonniers politiques ont été soumis à encore plus de pression.
Par ailleurs, l'économie iranienne connait une profonde récession avec les banques au bord de la faillite, le taux de chômage atteint 50 % et la majorité des gens vivent dans la pauvreté.
La lutte interne pour le pouvoir s’est intensifiée. La mascarade électorale de mars a de nouveau renforcé la position des mollahs les plus répressifs. Encore une fois, il a été prouvé qu'il n'y a pas de modération au sein de la dictature religieuse en Iran. Le régime des mollahs n'est pas en mesure de changer de comportement. Aucune solution n’est envisageable au sein du régime.
Les mollahs ont intensifié leur ingérence en Syrie. En Irak, la Force Qods a maintes fois massacré les sunnites. Les événements importants à cet égard ont été les défaites consécutives et les lourdes pertes des pasdaran et de leur milice en Syrie. Les mollahs y sont dans une impasse.
Le régime a intensifié la répression et le bellicisme parce qu'il fait face à un mécontentement croissant en Iran. Il veut réprimer toute expression de mécontentement ou une répétition du soulèvement de 2009. Le comportement agressif du régime dans la région est un signe de faiblesse et non de puissance ; il a besoin d'exporter ses crises à l'étranger.
Khamenei et d'autres dirigeants ont à maintes reprises reconnu que s’ils ne se battaient pas en Syrie, en Irak et au Yémen, leur base de pouvoir à Téhéran serait compromise. Ceci explique pourquoi le pouvoir en Iran est devenu la principale source d'instabilité dans la région. D'une part, il viole constamment la souveraineté des autres nations du Moyen-Orient et d'autre part, il réprime les sunnites et les autres forces dissidentes et démocratiques. Cela fournit un environnement approprié à Daech. Beaucoup attestent du fait que Daech et les pasdaran ont une relation symbiotique. Dans la pratique, ils bénéficient l’un de l’autre.
Vu que le bellicisme des mollahs dans la région est contraire aux intérêts suprêmes du peuple iranien, empêche la Résistance iranienne d’instaurer la liberté et la démocratie en Iran et a également détruit l'économie du pays, la Résistance iranienne met en avant un plan pour contrer la belligérance des mollahs et leurs tentatives d’occuper la région.
Ce plan appelle les États-Unis, l'Europe et les puissances régionales à adopter plusieurs mesures concrètes, décrites comme suit :
- Obliger le régime iranien à retirer de Syrie ses forces et ses milices affiliées. Adopter des mesures punitives, y compris des sanctions, contre le régime iranien s’il refuse de le faire. Bloquer la participation du régime iranien aux négociations sur le transfert du pouvoir au peuple syrien.
- S’abstenir de coopérer ou de se coordonner avec les pasdaran et les milices sous leur commandement ainsi qu’avec les autres forces militaires et sécuritaires du régime iranien, sous prétexte de combattre Daech en Irak ou en Syrie.
- Appliquer strictement la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU en prenant des mesures pratiques efficaces pour empêcher le régime iranien d'envoyer des armes à des groupes terroristes et dans les pays de la région, notamment en Irak et en Syrie. Lui demander des comptes pour toute violation.
- Que les pays arabes et musulmans rompent les liens avec le régime iranien et l’expulsent de l'Organisation de la coopération islamique jusqu'à ce qu'il mette fin à son ingérence régionale.
- Apporter un soutien politique, financier et militaire total à l'opposition syrienne modérée déjà reconnue par de nombreux pays.
- Subordonner toutes les relations politiques et économiques avec le régime iranien à la fin de ses ingérences dans la région, interdire les offres d'investissement dans les entreprises affiliés aux pasdarans et les investissements dans leurs projets ainsi que les échanges avec les banques du régime iranien, qui se livrent au blanchiment d'argent et financent les groupes terroristes.
Chers amis,
Au nom du peuple iranien et de sa résistance, je voudrais vous remercier pour vos efforts en faveur de la liberté et des droits du peuple iranien, et pour votre soutien en faveur de la sécurité des résistants pour la liberté au camp Liberty.
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