jeudi 5 janvier 2017

Appel : menace pour la vie du prisonnier politique Ali Moezzi en Iran

 Dans une mesure suspecte, les autorités iraniennes ont transféré dans la matinée du mercredi 4 janvier le prisonnier politique Ali Moezzi vers un endroit inconnu. La Résistance iranienne appelle toutes les organisations internationales de défense des droits de l'homme, en particulier le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme et le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme en Iran, à prendre des mesures urgentes à cet égard.

Ali Moezzi, un prisonnier politique sympathisant de l'Organisation des Moudjahidin du Peuple d'Iran (OMPI), est actuellement détenu dans la cellule 12 de la section 4 de la prison de Gohardasht à Karaj, à l'ouest de Téhéran. Moezzi a été convoqué à la clinique de la prison d'une manière peu commune mercredi matin. Cependant, il a refusé d’obéir sur des inquiétudes selon lesquelles tout le scénario était une conspiration. Ensuite, selon le programme, Ii est allé à la visite hebdomadaire avec sa famille. Cependant, vers 10 heures du matin, heure de Téhéran, il a été transféré vers un lieu inconnu et il n'y a aucune information sur sa localisation depuis.
Moezzi est père de deux membres de l'OMPI et il a été arrêté pour la dernière fois en 2011 et condamné à une année supplémentaire en prison en décembre 2015, malgré le fait que sa peine avait été achevée. Moezzi souffre de diverses maladies et a été à maintes reprises placé en isolement cellulaire et torturé.
Les autorités pénitentiaires ont également convoqué le prisonnier politique Saleh Kohandel, sur le point d'être relâché, à la prison de Gohardasht au quartier 8 (contrôlée par le ministère du Renseignement), où il a été menacé de ne pas le libérer après la fin de sa peine. Les autorités lui ont signifié que même s’il est libéré, il ne serait pas autorisé à participer à des évènements publics et serait arrêté en cas de désobéissance.
Kohandel, 51 ans, a été arrêté en 2007 pour avoir soutenu l'OMPI et condamné à 10 ans de prison. Mahdiyeh et Akbar Madadzadeh, deux de ses proches, ont été assassinés lors du massacre des résidents du camp Ashraf par les forces irakiennes en avril 2011.
Fabriquer de nouveaux dossiers judiciaires, après que la peine d'un prisonnier soit achevée, est une pratique scandaleuse du régime des mollahs pour s'abstenir de libérer certains prisonniers politiques.
Secrétariat du  Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Le 4 janvier 2017

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