Le 28 décembre 2016 - Bärbel Kofler, commissaire du gouvernement fédéral allemand chargée de la politique des droits de l'homme et de l'aide humanitaire au ministère des Affaires étrangères, a publié le 28 décembre, les déclarations suivantes sur la situation critique de plusieurs militants des droits humains iraniens incarcérés et en grève de la faim :
"Des nouvelles extrêmement inquiétantes me sont parvenues d'Iran ces derniers jours.
Arash Sadeghi, qui a fait une grève de la faim depuis le 24 octobre 2016 pour protester contre le maintien en détention de son épouse Golrokh Ebrahimi Iraee, est dans un état extrêmement critique.
Arash Sadeghi a été condamné pour son travail de défense des droits de l'homme - droits que l'Iran s'est engagé à respecter et à protéger en vertu du droit international. Golrokh Ebrahimi Iraee a été condamnée pour avoir parlé pacifiquement comme un écrivain contre la pratique inhumaine qu’est la lapidation.
L'ayatollah Mohammad Reza Nekounam, emprisonné, a également entamé une grève de la faim. Son état est également critique.
Enfin, des nouvelles inquiétantes nous sont parvenues concernant Morteza Moradpour, militant des droits de l'homme, emprisonné, qui a travaillé pour défendre les droits de la minorité azerbaïdjanaise en Iran.
L'Iran doit garantir des procès équitables fondés sur la primauté du droit et ne doit pas restreindre la liberté d'opinion. Tant que tel n'est pas le cas, les personnes concernées doivent être libérées".
Voici le contexte :
Arash Sadeghi et son épouse Golrokh Ebrahimi Iraee ont d'abord été arrêtés en 2014 pour leur travail visant à encourager le respect des droits de l'homme en Iran. Iraee a été menacée d'exécution après avoir été placée en garde à vue. Après un procès sommaire, Arash Sadeghi a été condamné à 15 ans d'emprisonnement pour avoir défendu les droits de l'homme. Golrokh Ebrahimi Iraee a été condamnée à six ans d'emprisonnement pour avoir « insulté les saintetés musulmanes » après avoir écrit une petite histoire non publiée dans laquelle elle a critiqué la pratique inhumaine de la lapidation. Arash Sadeghi et Golrokh Ebrahimi Iraee sont tous deux détenus dans la prison d'Evine à Téhéran.
Selon de récents rapports, l'éminent ayatollah iranien, Mohammad Reza Nekounam, a fait une grève de la faim dans une prison de Qom le 21 décembre 2016. On a prétendu qu'il s'est effondré et a perdu connaissance le 28 décembre avant d'être transporté à l'hôpital. Sa famille est extrêmement préoccupée par sa vie. Après son arrestation en 2015, Nekounam, alors âgé de 66 ans, a été condamné à cinq ans d'emprisonnement par un tribunal spécial du clergé. Il a été accusé de « collusion contre le régime », « comportement immoral » et « insulte envers le guide suprême ». Après avoir purgé 18 mois de sa peine, il a été libéré le 23 juin 2016, pour être renvoyé de nouveau en prison le 7 juillet. Ses livres et ses publications ont été interdits.
Morteza Moradpour, qui défend les droits de la minorité azerbaïdjanaise, a été condamné par la cour révolutionnaire à un total de trois ans d'emprisonnement pour « propagande contre l'Etat » et « rassemblement contre la sécurité nationale » en 2009. Après avoir été libéré sous caution, il a été emprisonné une fois de plus en mai 2015. Il a entamé une grève de la faim le 25 octobre 2016 pour protester contre son maintien en détention. Les sources rapportent qu'il est dans un état très critique.
Selon de récents rapports, l'éminent ayatollah iranien, Mohammad Reza Nekounam, a fait une grève de la faim dans une prison de Qom le 21 décembre 2016. On a prétendu qu'il s'est effondré et a perdu connaissance le 28 décembre avant d'être transporté à l'hôpital. Sa famille est extrêmement préoccupée par sa vie. Après son arrestation en 2015, Nekounam, alors âgé de 66 ans, a été condamné à cinq ans d'emprisonnement par un tribunal spécial du clergé. Il a été accusé de « collusion contre le régime », « comportement immoral » et « insulte envers le guide suprême ». Après avoir purgé 18 mois de sa peine, il a été libéré le 23 juin 2016, pour être renvoyé de nouveau en prison le 7 juillet. Ses livres et ses publications ont été interdits.
Morteza Moradpour, qui défend les droits de la minorité azerbaïdjanaise, a été condamné par la cour révolutionnaire à un total de trois ans d'emprisonnement pour « propagande contre l'Etat » et « rassemblement contre la sécurité nationale » en 2009. Après avoir été libéré sous caution, il a été emprisonné une fois de plus en mai 2015. Il a entamé une grève de la faim le 25 octobre 2016 pour protester contre son maintien en détention. Les sources rapportent qu'il est dans un état très critique.
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